Après notre première nuit au Vietnam, nous rejoignons
la salle à manger de l'hotel pour prendre notre petit déjeuner.
Ci-dessous : le lac de l'ouest :
A ce moment du voyage, nous pensons qu'il s'agit, comme dans les musées en plein air de chez nous, de maisons anciennes sauvegardées pour rappeler comment vivaiet les ancêtres. La suite du voyage nous révèlera que les véritables conditions d'hébergement des ethnies minoritaires du nord sont souvent plus rudimentaires encore ! Allez Patrick, on se déchausse avant d'entrer !
Nous partons à l'assaut d'une maison haute... Non mais vous avez vu l'escalier ? Pour la montée encore, ça va, mais pour la descente.... faut pas avoir trop bu !
Après la maison haute, voici la maison - moins haute mais longue. Allez patrick, on monte ! Y'a quelque chose qui t'intrigue ? Eh oui, ici on affiche la couleur, ce sont les femmes qui commandent.
Le sol de la maison est en bambou. Patrick n'ose pas s'y aventurer de peur que le plancher ne cède sous son poids. On aura l'occasion de tester, en vrai, chez l'habitant par la suite : c'est solide ! " Mais que font ces jeunes gens ? On dirait qu'ils jouent " (réplique d'un film connu ) En réalité ces statues " significatives " décorent une tombe. Eh bien, il ne devait pas s'ennuyer le macabé !
Voici l'un des plus beaux costumes : celui des lolos fleuris. Avant de quitter Hanoï, nous visitons une fabrique d'objets en
laque. L'étape suivante est le polissage qui se fait sous l'eau... Mais le plus étonnant c'est cet homme au fond de la pièce qui découpe à l'aide d'une petite scie, de minuscule motifs dans de la nacre. Ces motifs seront ensuite collés sur des panneaux puis laqués. Un travail d'orfèvre ! Evidemment nous ressortons de la boutique avec notre premier achat (la jolie vendeuse s'exprimait dans un français super correct): un set de dessous de verre laqués incrustés d'une petite jonque en nacre... Vu Lihn est situé à 170 km au nord de Hanoï, au bord du lac de Thac Ba. Sur le chemin, il y a de multiples occasions de phtographier de " drôles de transports ", le mode privilégié étant la moto. Ici un transport de petits canards. Alors que nous empruntons une petite route, nous sommes étonnés de voir autant de panneaux de " feuilles de bois " séchant sur les bas côtés. Il s'agit de bois de placage. Hien s'approche de la fabrique mais apparemment les machines sont au repos.
SuperHien retient le mini-bus pour pas qu'il ne tombe dans le fossé.
Soudain Thrang quitte la route pour un chemin de terre. Chouette, une
piste ! (reminiscence des circuits du grand ouest américain).
Il s'agit de la route qui mène au village. Visiblement ici il
n'y a ni béton, ni macadam...
Mui nous sert le thé sur la terrasse puis Hien nous propose
de faire une petite balade pour aller admirer le coucher du soleil sur
le lac de Thac Ba. La végétation est très dense. En route nous croisons notre premier buffle au travail " de près " mais son maitre nous dit qu'il s'arrête d'avancer car il a peur de nous qui sommes des étrangers vu qu'il vient d'être vacciné... Ne sentez-vous pas cette lueur d'inquiétude dans l'oeil figé du bovidé ? Puis nous longeons les rizières avant d'arriver au lac et je dois dire que oui, à cette heure, la lumière est très belle. Le lien est calme et magique, reposant. Les 3 parasols sur la droite sont ceux de la " plage " d'un hotel (ecolodge) developpé par un français.
Hien très attentive aux " pièges " sur le chemin.
Mais voilà que Boï sort d'entrée de jeu la bouteille d'alcool de riz. Môt Hai Ba Yooooh... et cul sec le petit verre... ce ne sera pas le dernier, loin de là !
" Regardez le dos de mon costume comme il est joliement brodé ! " Ah non c'est plutôt " Regardez comme il est grand par rapport à moi ! " Mui m'invite à en faire autant en passant son costume de fête puisque le groupe ethnique auquel ils appartiennent s'appelle " Dao pantalon blanc ". Nous voici habillés pour l'hiver ! Allez, on va fêter ça ! On rit et l'on boit beaucoup... Nous nous souviendrons longtemps de cette soirée ! Allez Môt, Hai, Ba, Yooooh... Après avoir si bien mangé et bien bu, il
ne faut pas nous bercer longtemps pour que nous nous endormions sans
nous soucier un instant de la promiscuité éventuellement
gênante pour les ronfleurs... |