Jour 7

Jeudi 7 juillet

Aventure au pays des caribous.
Un guide sympathique, un temps superbe et des animaux à foison... Quoi demander de plus ? Un lit douillet près des caribous peut-être ?

Super petit déjeuner pris en terrasse devant le lac sous le soleil. Un délice !

 

 

 

ZOO SE SAINT FELICIEN – FORFAIT « Aventure au pays des caribous »

En route pour le zoo de St Félicien.

 

Vieille grange sur la route

Comme nous sommes un peu en avance sur l'horaire de notre rendez-vous, nous partons faire un petit tour proche de l'entrée dans « la forêt mixte ». Nous avons de la chance car les animaux sont bien actifs : Carcajou, renards, porc epic etc...

 

Le carcajou qui est parait-il un animal très agressif

 

De jeunes renards. Nous en verrons en liberté aux îles de la Madeleine

 

L'aigle à tête blanche. Nous en aperçevrons un, furtivement, perché sur un arbre au bord de la route sur le Cabot trail, au nord de la Nouvelle-Ecosse.

 

Un "jesaispasquoi"

 

Une chouette des neiges

Notre guide, Dominique, nous accueille vers 11h et nous partons pour notre forfait « Aventure au pays des Caribous ». Nous serons 2 familles pour ce forfait car un couple de français et leurs 3 enfants, d'ailleurs rencontrés à la Seigneurie du Triton, nous accompagne.
Je ne décrirai pas tout mais cette visite accompagnée va s'avèrer absolument géniale. Le guide nous explique que la plupart des animaux du zoo sauvage vivent en boréalie" c'est à dire au nord des continents et que l'on peut y ainsi voir des animaux non seulement présents au Québec mais aussi en Asie. Le zoo de Saint Félicien se veut ainsi un "centre de conservation de la biodiversité boréale".

Après un film multisensoriel et une petite explication devant quelques squelettes d'animaux exposés dans des vitrines, nous partons à bord d'un minibus faire le trajet qu'emprunte normalement le petit train c'est à dire « les sentiers de la nature » sauf que là, dès qu'il y a un animal intéressant à observer, le guide arrête le véhicule pour nous donner des explications et pour que l'on puisse prendre des photos.


C'est ainsi que nous croisons un troupeau de cerfs de virginie et notre premier ours noir. Ce ne sera pas le dernier !

 

 

Nous sommes maintenant accueillis par Marguerite et sa sœur pour un bon repas campagnard et convivial dans une ferme ancienne, la ferme du colon.

 

 

 

 

Nous plongeons dans l'ambiance d'une famille de pionniers du XIXème siècle. Au menu soupe et plat roboratif suivis d'une tarte aux bleuets (genre de myrtille locale).
Marguerite n'est pas avare d'explications et c'est avec l'accent du pays teinté d'une pointe d'ancien français qu'elle nous explique l'histoire de sa famille, de ses ancêtres et tous les cancans du village. Les enfants apprécient l'ambiance.

 

 

 

 

 

Attention, nous sommes toujours au milieu des animaux sauvages et il leur arrive à eux aussi de venir visiter la ferme !

Après le repas, Marguerite nous fait faire le tour "du propriétaire". Les cochons sont nourris avec les restes du repas.

 

 

La "cabane au fond du jardin". Ici on dit "la bécosse", mot francisé qui vient de "back house".

 

Nous poursuivons ensuite sur les sentiers avec de nombreux arrêts.

Les wapitis sont des cervidés puissants et grands de taille. Leurs bois sont tout aussi impressionnants.

 

Les ours qui portent un "V" blanc sur la poitrine sont parait-il très convoités pour leur fourrure.

Mouflon

Les loups

 

Les outardes ou bernaches

 

J'attendais de les voir avec impatience ces boeufs musqués avec leurs cornes en forme de porte manteau. Ils seraient arrivés en Amérique du nord en passant par le détroit de Bering pris dans les glaces.

Ce sont des animaux du grand nord.

Un peu plus petits que les bisons, ils n'ont pas pour autant une tête plus sympathique. Il vaut mieux éviter de trop s'en approcher car ils chargent tout aussi facilement !.

 

 

Un ours qui semble nous sourire ! Il s'appelle CLOWN mais mieux vaut ne pas s'y fier...

 

Troupeau de caribous

Il ne faut pas confondre LE CARIBOU avec l'élan d'Amérique (aussi appelé orignal) beaucoup plus haut sur pattes et possédant de larges bois (panache). Le "Caribou" au Québec c'est le "renne" en Europe. Il s'agit du même animal, le Rangifer tarandus. C'est un cervidé des régions arctiques et subarctiques de l'Europe, de l'Asie et de l'Amérique du Nord.

 

 

Nous pénétrons dans l'enclos ou vit un autre troupeau de caribous, pour une balade à pied à travers la forêt, ce qui est très agréable vu le temps et la température tout à fait idéale. Le guide, Dominique, prend le temps de nous énoncer toutes les qualités des plantes et arbres que nous rencontrons.
Ah, j'oubliais, ici il n'y a pas les fameuses petites mouches noires embêtantes !

 

 

 

Puis c'est l'arrivée au camp ; Génial !! Tout est super bien aménagé. Je ne pensais par que ce fut aussi confortable. C'est rustique, mais rien ne manque !

 

 

 

Rencontre avec un caribou.

 

 

Nous reprenons des forces car nous allons repartir ramer en canoë sur un petit lac...

Cette jeune femmelle caribou a élut domicile au camp. Orpheline, elle a été elevée par les employés du parc et peine à rejoindre le troupeau. Le guide nous conseille de ne pas la carresser pour éviter qu'elle ne s'habitue trop aux hommes et ne rejette ses congénères.

 

En fait elle ne nous lâche pas, même quand le groupe quitte le camp pour une balade en canoë sur un lac.


En route nous rencontrons notre premier élan (orignal en québécois), un jeune mâle. Cet animal emblématique du Canada est très farouche.

L'embarcation est beaucoup moins stable qu'à la seigneurerie du Triton où les canoës sont joints 2 par 2. Nous nous amusons bien et nous aperçevons un bel orignal et des bœufs musqués.

 

 

 

Nous visitons ensuite les cabanes des trappeurs...

 

 

Retour au camp pour un diner dans « la cuisine », un abris protégé des insectes par une moustiquaire.

 

Le séjour au camp est un vrai grand plaisir, surtout le soir autour du feu !
Les Caribous se baladent tranquillement autour de nous, c'est vraiment très sympa !

Soirée autour du feu de camp où nous dégustons pour la première fois les fameuses guimauves grillées tant appréciées en Amérique du nord.

 

Cette veillée est un vrai bonheur. La température est douce et nous goutons au calme de la forêt. Puis vient le moment d'aller rejoindre nos tentes au confort spartiate, enfin pas tant que cela car le gros sac de couchage se trouve sur un petit matelas de mousse lui même posé sur un tapis de branches de pins. C'est tout à fait confortable !
Nous nous endormons rapidement au milieu des bruits de la forêt, des senteurs de sapins et fatigués mais ravi de cette journée.


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