Aujourd’hui dimanche nous avions prévu de
nous reposer, mais rien à faire, tout le monde est debout à
8h00. Nous passons ensuite faire quelques courses au SAFEWAY pour le pique-nique du soir. Notons au passage que les sacs à dos isotherme de DECAT’ sont toujours aussi pratiques. Ils nous servent aussi bien en randonnée que pour conserver les aliments frais et boissons. Pour la glace, quand il y en a dans les hôtels, je place les glaçons dans une petite boite genre tupperware mais sinon j’ai trouvé un truc simple cette année : j’ai découpé le bas de 2 petites bouteilles d’eau de 50cl que je remplis d’eau et laisse prendre au freezer. Ça fond moins vite que les glaçons et c’est parfait pour maintenir le sac à une température bien fraîche. Bon alors, qu'est-ce que la ville de SEDONA peut bien posséder de particulier pour en faire un endroit si attractif, si touristique ? - D'abord ces belles roches qui dominent la ville où que l'on se trouve, "ça c'est ben vrai !"; - Ses possibilités de randonnées ; - Ses "Pink jeep", ses jeep roses et des tas d'autres aussi qui montrent que les américains ne manquent pas d'imagination pour emmener les touristes amateurs de sensations fortes sur des pistes improbables... ; - et puis ses mystérieux "vortex" :
Voici ce que l'on pouvait lire dans un article du Monde magazine : Votre aura a-t-elle besoin d'être restaurée ? Cherchez-vous le salut par le tantra primal, ou caressez-vous le rêve secret de passer une nuit de pleine lune en compagnie d'un ange ? Alors ne cherchez pas plus loin, la petite ville-oasis de Sedona, Arizona, au coeur du Red Rock Country, est pour vous, avec ses "dreamcatchers" qui se balancent aux fenêtres, ses ruelles ombragées, ses jardins qui résonnent de gongs et autres tambourins mystiques, ses effluves d'encens qui parfument les avenues. Rien, semble-t-il, ne prédisposait cette charmante bourgade arizonienne blottie entre les falaises carminées de l'Oak Creek Canyon à devenir un repaire de doux dingues, aussi inoffensifs que nombreux. Jusqu'aux années 1950, l'endroit était essentiellement réputé pour la beauté époustouflante de ses paysages, dont la mémoire collective retenait qu'Hollywood y tourna maintes scènes de westerns dont le célèbrissime Johnny Guitar de Nicholas Ray. Tout allait changer, pourtant, avec l'arrivée de Max Ernst, pape du surréalisme, qui s'installe à Sedona en 1946, avec sa compagne du moment, l'artiste Dorothea Tanning. Ernst n'a alors face à lui que l'immensité du désert peuplé des fantômes des Indiens, qui ont laissé dans les parages de nombreux pétroglyphes anthropomorphes. Sur une colline, il bâtit de ses mains une maison de bois qu'il habitera jusqu'en 1953, et y déploie son bestiaire insolite. Là, il crée même l'un de ses plus puissants chefs-d'oeuvre, Capricorne, une sculpture géante qu'il dresse, telle un totem, face à la vacuité du paysage. Ce "chamane-chef de tribu" est aujourd'hui conservé à Beaubourg. Le surréalisme l'imprègne certes encore, mais il est impossible en l'admirant de ne pas songer aux gravures primitives que les Indiens Anasazi ont gravé sur les roches d'Arizona et du Nouveau- Mexique, des siècles auparavant. Fallait-il y voir l'annonce d'un retour aux croyances ancestrales de l'Amérique ? Toujours est-il qu'au tournant des années 1960, routards, hippies et autres mystiques de retour de leur périple à Katmandou s'installent à Sedona, sac au dos, et se réclament de l'artiste. Ils feront souche. Retour au Sedona du XXIe siècle : à peine entré
dans la maison qui abrite l'office de tourisme, un plan de la ville
vous est remis, avec le sourire, par une jeune femme à tresses
blondes vêtue d'un chemisier à motifs indiens. Sur la carte
figurent, en gros et en gras, les emplacements des principaux vortex
– entendez spirales d'énergie tellurique – afin qu'à
peine arrivé, vous puissiez vous régénérer
: Cathedral Rock, Airport Mesa, Bell Rock et Boynton Canyon, le choix
est large. Au-dessus de lui, sur une autre plate-forme, quatre jeunes filles se tiennent par la main, assises en cercle, et zonzonnent comme une ruche affolée, tandis qu'un peu plus bas, un couple est allongé sur le dos, à même la roche, les bras en croix. Il ne vous reste qu'à entrer en contact avec les ondes bienfaitrices, allongé, vous aussi, sur le roc. Lorsque vous êtes restés assez longtemps dans cette
inconfortable position, vous vous relevez, régénérés
et courbaturés, et ne pouvez que louer le vortex de l'aéroport.
Il convient à présent de vous livrer au bilan de l'aura.
Vos chakras, les centres énergétiques de votre corps physique,
sont sans doute dans un état déplorable. Là, l'infini des possibles s'offre à vous : méditer
contre un crâne de dauphin avec Linda Shay, une surfeuse initiée
dans les vagues d'Hawaï. Prier le Grand Esprit avec Rondha Doerr,
une métisse d'Indien pied-noir, ou encore vous infliger une thérapie
hypnotique dans la chambre à sons de Tom Hunt, en forme de pyramide.
Et si vous demeurez insensibles à ce traitement de cheval, il
vous reste encore la bio-résonance, la relaxation myofaciale,
le mariage dans l'eau au son du didgeridoo, cet instrument à
vent des Aborigènes d'Australie, la méditation dans la
spirale de pierre du jardin du "Center for the New Age"... L'infini – puisqu'on vous le dit !– est à votre portée, et chaque tour de roue de vélo dans les rues de la ville vous en propose une version inédite. En dollars sonnants et trébuchants, car nous sommes au pays de la libre entreprise. À Sedona, en effet, une part non négligeable des emplois repose sur le boom de ce que l'on n'appelle plus "New Age", mais plutôt "Développement personnel", une version plus moderne qui fait florès, et pas seulement ici : le succès planétaire des spas en est le témoin. L'apparente prospérité de Sedona, ses allures coquettes, confirment au visiteur que le développement personnel est synonyme de développement économique. Normal, dit-on ici, car si Dieu a créé le Grand Canyon, c'est à Sedona qu'il a élu domicile. (Souce : M Lifestyle du magazine Le Monde du 07.01.2011 - Article de Patrick Bard et Marie-Berthe Ferrer )
Ce "Center for the New Age" est justement situé en face de l'endroit où nous nous rendons, Talquepaque. Nous découvrons maintenant un très bel endroit. Même si ça fait un peu village à la " Disneyland " TALQUEPAQUE est un endroit charmant, calme et en plus il n’y a pas foule. Il s’agit d’un village de commerces dont la plupart sont des boutiques d’artisans ou des galeries d’art.
Il y a même une petite chapelle...
Nous partons ensuite visiter la HOLLY CROSS CHAPEL. Comme son nom l’indique il s’agit d’une chapelle mais d’une chapelle très moderne construite sur un piton rocheux.
La chapelle surplombe de grandes et luxueuses propriétés
Nous rentrons ensuite à l’hôtel où nous pouvons profiter de la piscine avant de pique-niquer sur la terrasse de la chambre en profitant du soleil couchant.
Dans la capitale du New Age, cette vision d'un ballon
flotant dans l'espace au soleil couchant n'est-elle pas "zen"
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