Jour 9

Lundi 11 mai

The "little five"
C'est marrant un caméléon de Namibie. Ça a une tête rigolote et puis ce n'est pas méchant. De plus ça change de couleur suivant l'environnement dans lequel il se trouve... mais ça c'est le toujours étonnant principe du caméléon !

 

Encore un matin gris sur la ville de Swakopmund. On prendrait presque l'habitude.


Heureusement le bon petit déjeuner du Stilzt nous permet de partir de bon train. D'ailleurs ce matin, nous nous laissons conduire car nous avons réservé le "desert living tour" avec Chris, c'est à dire l'excursion du désert vivant..
Le groupe est assez nombreux. Nous sommes répartis dans 3 véhicules.

 

 

1er arrêt aux portes du désert. Chris nous fait un long baratin à l'américaine sur la protection de l'environnement et la nécessité d'éviter l'utilisation du papier toilette qui ne se dégrade pas facilement dans ce milieu. D'ailleurs sur le chemin du retour il arrêtera pour montrer qu'il ramasse les déchets polluant le désert.

C'est aussi l'occasion de nous présenter un premier animal, une sorte de lombric des sables, le Typhlacontias brevipes à l'aspect metallique...

 

Typhlacontias brevipes est une espèce de sauriens de la famille des Scincidae (source Wikipedia)

 

2ème arrêt pour trouver un caméléon qui en fait est un habitant du "quartier" et un habitué du tour.

Chamaeleo namaquensis est une espèce de sauriens de la famille des Chamaeleonidae. Cette espèce se rencontre en Afrique du Sud, en Namibie et dans le Sud de l'Angola. Son nom d'espèce, composé de namaqu[aland] et du suffixe latin -ensis, « qui vit dans, qui habite », lui a été donné en référence au lieu de sa découverte : le Namaqualand. (Source Wikipedia)

 

En avançant il se met à changer de couleur car il quitte une zone avec des plantes pour se rendre dans une zone déserte.

... où Chris l'attend avec quelques "délicatesses"... Il est maintenant couleur "sable"

A peine a-t-il terminé son repas qu'il repart en changeant de nouveau son "habit".

Même si au premier abord il n'a pas l'air enchanté de monter dans la main de Chris, il se laisse assez facilement attraper.


Il faut dire que le caméléon ne se déplace pas trop vite.

 

 

Nouvel arrêt pour ma hantise : l'araignée, la fameuse "Dancing white lady". Heureusement celle-ci est moins véloce qu'à Sossusvlei.

 

Chris nous montre maintenant le minerai contenu dans le sable. Pour ce faire, il dispose d'un aimant protégé d'une étoffe. Il verse le sable et.... La poussière de fer se dresse en aiguilles, telle un hérisson.

 

Les vipères des sables sont nombreuses dans le désert, mais sont aussi très craintives. Là encore, Chris et son équipe à "son coin" à vipères.

 

Chris et ses 2 collaborateurs cherchent un moment le fameux gecko, emblème de la société... en vain. Il fait trop froid paraît-il... Du gecko nous devrons donc nous contenter de l'image collée sur la voiture...

 

Nous voici maintenant en présence d'un drôle de petit lézard des sables. Il a vraiment une tête de canard...

 

 

Le tour se poursuit par quelques "montagnes russes" à travers les dunes.
Il faut pour cela bien dégonfler les pneus.

Et c'est parti pour un tour de " manège " grandeur nature. En parlant de nature, ce n'est pas très écolo ça M. Chris. Il faut croire qu'il y a pollution et pollution...

 

 

 

 

Que dire de ce tour si ce n'est qu'à part le caméléon et le lézard "canard " on avait déjà vu les autres bêbêtes lors du tour avec le Hoodia lodge, et ce sans " chichis ".
Côté montagnes russes on avait aussi été bien servis avec Sandwich harbour. Alors je dirais que ce tour est valable pour ceux qui n'ont pas eu la chance de découvrir le désert dans d'autres conditions. Nous n'avons pas été déçus car ce tour correspondait bien à ce qui était prévu sur le site. En revanche nous n'avons pas non plus été" transportés ", hormis dans un 4x4...

Nous quittons Swakopmund, la grise et vide...


Nous roulons maintenant vers le Spitzkoppe, un sommet emblématique de la Namibie connu pour ses voies d'escalade, la couleur de ses roches et ses peintures rupestres. Plus nous nous éloignons de la côte, plus la température remonte. Nous frisons maintenant les 35°.


Le Spiztkoppe (aussi connu sous le nom de Spitzkop, Groot Spitzkop, ou de « Cervin de Namibie »), est un amoncellement rocheux de pics granitiques ou bornhardts. Il est situé au sein du Damaraland, entre Usakos et Swakopmund, dans le désert de Namib. La roche y est vieille de plus de 700 millions d'années, et le point le plus haut se trouve à 1 784 mètres d'altitude, 700 mètres au-dessus des plaines qui l'entourent. L'effet est d'autant plus saisissant que le terrain autour est d'un plat absolu, à l'exception d'une petite chaîne, connue sous le nom de Pontok, dont fait partie le Little Spitzkoppe, qui s'élève à 1 584 mètres d'altitude. Sur les roches alentour, on peut voir de nombreuses peintures de Bochimans.
Parmi les mammifères, seule une espèce de daman réside à l'année autour du Spitzkoppe. Il apprécie particulièrement les parois verticales et la chaleur ne le dérange pas. On peut en revanche croiser des groupes de springboks, ou même d'éléphants du désert.
Quelques-uns des serpents les plus dangereux au monde vivent dans les hautes herbes des plaines du Spitzkoppe, tels que le mamba noir ou le cobra.
(Source Wikipedia)

Heureusement que je n'ai pas lu Wiki avant de partir (la dernière phrase) car il n'est pas certain que j'y serais allée...
Nous allons dormir ici pour une nuit dans l'hébergement le plus basique de nos vacances. Tout bien considéré, il me semble que j'aurais encore préféré une tente. Ce qui m'inquiète, ce sont tous ces trous dans les murs et sous la toiture. Pourvu qu'une sale bestiole n'aie pas l'idée de passer par là...

Le bungalow est partagé en 2 chambres mais il n'y a personne de l'autre côté. Personne non plus dans le deuxième bungalow.

Nous sommes totalement seuls à cet endroit. Les commodités sont à l'extérieur.

 

Nous partons faire un tour du côté, non pas de chez Swan, mais du côté des rochers qui nous semblent le mieux éclairés pour le coucher de soleil.


Comme ce n'est pas encore l'heure, nous avons plutôt envie d'explorer un autre coin, là où il y a une arche. Mais nous ne voulons pas trop déranger des campeurs qui sont dans ce coin. Nous reviendrons demain matin.

Pour l'instant nous grimpons sur quelques rochers ronds, faisons la causettes avec des damans et attendons le coucher du soleil.

 

 

 

 

De retour au bungalow, nous partons diner au petit "boui-boui" situé à 300m, le seul endroit du coin où l'on peut se restaurer.
Il y a une simple terrasse avec quelques tables. Les menu est indiqué à la craie sur un tableau. Il n'y a pas beaucoup de choix mais cela nous convient En avant pour le " game ", c'est à dire la viande de "bête sauvage". Nous demandons tout de même de quelle bête il s'agit mais la cuisinière n'est pas trop sure.... " Good luck "...!


A l'entrée de la terrasse se trouve un panier en plastique fermé du genre " pour transport d'un animal de compagnie " où sont enfermés 2 suricates... C'est bien dommage, pense-t-on, que ces gentils petits " Timon " soient prisonniers ainsi....Ce n'est pas une vie pour des animaux aussi mignons !

Avant d'aller nous coucher dans notre  pas vraiment " sweet home ", nous profitons de l'immensité de la voûte céleste et re-tentons la photographie...


Allez, assez d'étoiles, au dodo vite fait et ne pensons surtout pas aux sales bestioles !

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