A 5h30 du matin, il fait encore nuit noire lorsque nous nous rendons au restaurant du lodge pour le petit-déjeuner.
A notre grand étonnement, il y a du choix. Seuls les plats chauds
ne semblent pas encore disponibles, enfin c'est ce que nous pensons
car à cette heure nous nous contentons d'un petit-déjeuner
léger. Notre attente à l'entrée du parc est de courte durée.
Les voitures s'engouffrent dans le parc sur la voie unique qui permet daccéder à Sossuvlei. Sossusvlei est un désert de sel (salar) et d'argile dans le désert du Namib, se trouvant dans le parc de Namib Naukluft en Namibie. Il consiste en un oued pénétrant depuis la localité de Sesriem sur une soixantaine de kilomètres d'est en ouest dans la zone des dunes du désert. Alimentée par la rivière Tsauchab, l'endroit est connu pour ses hautes dunes de sable rouge entourant l'endroit, formant une mer de sable (dunes de Sossusvlei). La faible végétation comprend notamment l'Acacia erioloba, n'est que peu arrosée par la rivière Tsauchab, dont l'eau se perd rapidement dans l'argile asséchée. Dead Vlei et Hidden Vlei sont d'autres salars connus situés
à proximité de Sossusvlei. Autruche sur la route, dans la lueur de l'aube...
Nous nous arrêtons pour admirer le lever du soleil.
Une petite brume plane au ras du sol. Elle ne résistera pas au lever du soleil
Au loin, les montgolfières s'élèvent dans le ciel du désert du Namib. Nous les retrouverons plus tard.
Angula stoppe le véhicule près d'une dune et scrute les empreintes laissées par les animaux. Ici des traces d'oryx.
Mais ce qui lintéresse, c'est plutôt ce genre d'empreinte : Elle lui permet de débusquer une petite vipère des sables. Bitis peringueyi est une vipère appelée communément vipère du désert de Namibie ou vipère de Péringuey. Cest un serpent venimeux qui évolue dans les milieux désertiques de Namibie et dAngola. La vipère ne reste pas longtemps visible car elle court se réfugier sous le sable. Il nous présente ensuite la "Dancing white lady" en d'autres termes la "Dame blanche qui danse". Il s'agit d'une araignée qui s'enfouit dans le sable. Évidement, quand on creuse près du petit trou d'accès à son "terrier", on la dérange. La dame qui n'apprécie guère se met alors en position d'attaque. Pour ma part, c'est plutôt moi qui me suis mise à "danser" lorsque le guide l'a débusquée. De voir une araignée foncer comme un bolide provoque toujours chez moi une certaine "panique" si bien que je n'ai pas fait de photo. Les mongolfières ont gagné du terrain depuis leur décollage.
Bientôt elles atterriront. Nous pouvons les admirer de plus près tout en sachant que demain, si tout va bien, c'est nous qui serons là-haut ! Nous reprenons la route en stoppant parfois près des jolies dunes de sable rouge...
Angula s'arrête lorsqu'il y a des animaux à admirer dans la belle lumière du soleil matinal. Ici, un couple d'oryx majestueux...
L'ascension de la dune 45 (car située à 45km de la porte d'entrée du parc) est très prisée car, située à seulement 300m de la route, sa base est accessible en 4X4.
Encore des oryx... et des dunes... La fin du parcours vers Sossusvlei est beaucoup plus sportive. Les touristes disposant d'un véhicule 4X4 qui le souhaitent, peuvent emprunter la piste très sableuse comportant de nombreuses ornières. Les autres ont des navettes à leur disposition. Admirez le joli cur au sommet de cette dune... Nous sommes maintenant rendus à Sossusvlei. Pour se rendre à Deadvlei, une cuvette de sel avec des arbres
morts, il y a deux possibilités : Nous optons pour la première solution. La montée n'est pas si difficile et nous avançons à un rythme très "cool".
Du haut de la dune, une jolie vue sur Dead vlei, mais aussi sur les autres vlei (déserts de sel), s'offre à nous. Angula nous propose de descendre la pente. Patrick n'est pas très
rassuré. Lui, son truc c'est les montées, les descentes
il déteste. Ça tombe mal.
Arrivés en bas, nous nous débarrassons du sable accumulé dans les chaussures et nous nous adonnons à la photographie dans ce lieu irréel... Ce n'est pas très compliqué : bonne lumière, sujets immobiles, belles couleurs... Pas facile de rater ses photos dans ces conditions !
Le moins que l'on puisse dire c'est que ici, l'ombre se fait rare !
Soleil sur Big daddy Fronde géante... Sol craquelé
Essayons sous une racine... Le retour s'effectue par le chemin sans dénivelé. Angula
reprend le volant pour peu de temps. Il nous emmène à
l'ombre d'un bel accacia pour une pause café et sort le grand
jeu : Retour avec arrêt au parking des navettes (parcequ'il y a des toilettes). Un corbeau-pie Nous reprenons la route du retour. A un moment Angula bifurque vers
un endroit situé près d'une dune, où visiblement
il a ses habitudes.
J'allais oublier la touche finale : le lavabo de brousse avec les petites lotions Incroyable ! Le pique nique est délicieux et très agréable. Avant de partir, Angula n'oublie pas de donner à boire aux petits oiseaux en laissant les glaçons au pied de l'arbre. Voilà donc ce qu'ils attendaient et ils apprécient particulièrement : l'eau est précieuse dans le désert ! Nous poursuivons par la visite du canyon de Sesriem. Il n'est pas sans nous rappeler quelques endroits des États-Unis. J'adore !
Étroit par endroit, mais peu profond, on voit que l'eau et le temps ont fait leur uvre.
Malgré un petit passage escarpé, le fond du canyon est facilement accessible.
Alors que l'on pense arriver à la fin du canyon, Angula nous emmène au delà d'un ébouli. L'accès est un peu plus sportif. Même si je me demande comment je vais bien pouvoir faire pour revenir car je suis "courte de pattes", je m'amuse bien à crapahuter à travers les blocs de rochers. Nous arrivons alors dans un cul de sac avec un petit étang. Angula jette un petit cailloux et l'on voit alors des poissons chats remonter à la surface... Etonnant ! Le retour se fait sans problème car il y a de quoi poser les pieds pour remonter sur les rochers, même avec mes "courtes pattes". Au final nous avons adoré se promener dans ce canyon. Nous sommes vraiment ravis de notre journée. J'avais lu de nombreux commentaires positifs au sujet de cette excursion organisée par le Hoodia lodge. Elle a dépassé toutes mes espérances. Retour au lodge ou une jeune femme souriante nous tend un plateau avec des serviettes rafraîchissantes. Thomas, le propriétaire, toujours fidèle au poste et toujours aussi sympathique, est impatient de savoir comment s'est passée notre journée. Il nous offre une boisson et s'assoit avec nous en nous indiquant que Namib ballon a téléphoné pour notre heure de rendez-vous demain au Sossuvlei lodge. Il nous donne tous les conseils utiles au bon déroulement de notre matinée. Nous devrons partir encore plus tôt que ce matin ! Il est temps pour nous de rejoindre notre bungalow, d'assister au dernier coucher de soleil sur le Hoodia et de nous préparer pour le diner.
Là encore, le diner est dans la continuité de celui d'hier bon et raffiné : - Petite quiche à pate fine En regagnant notre chambre, nous remarquons un visiteur sur la terrasse, un gecko avec ces petites ventouses aux pattes.
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