Le soleil qui pointe à l'horizon me tire de mon lit. Voici la vue de la terrasse ce matin :
Je n'ai malheureusement pas pu obtenir ces chambres quand j'ai réservé car c'était déjà complet. Cela dit, ce n'est pas dérangeant, au contraire, car notre petit bungalow est bien commode avec le parking juste à côté, ce qui n'est pas le cas des bungalows des dunes où la voiture restant en contrebas. On doit alors monter tous ses bagages.
Springbok en suspension... Je m'avance sur le chemin qui fait face à notre chambre... et qui vois-je "rappliquer" ? N'est-ce pas notre petit ami d'hier soir ? Le mangeur de croutons ? Décidément, il est craquant celui-là !
Et c'est reparti pour une belle piste dégagée. Pour éviter que les troupeaux ne s'éloignent, on a installé par endroits, des grilles sur la chaussée, comme en Écosse ou en Islande. Comme d'habitude, je photographie depuis le siège avant passager, à travers le pare-brise. Patrick n'aime pas s'arrêter pour prendre des photos ... Chevaux sauvages sur la route Il y a beaucoup de nids de républicains sociaux sur la route, notamment sur les poteaux électriques ou télégraphiques. Etrange éolienne à l'entrée d'une ferme : Après Maltahohe, les paysages deviennent plus beaux. La route passe dans la montagne. J'aperçois nos premiers arbres à carquois (Aloes) qui poussent sur les pentes rocailleuses. L'Aloe dichotoma, ou Kokerboom est un aloès indigène d'Afrique du Sud et plus particulièrement de la province Cap-du-Nord et de Namibie. Son nom vernaculaire Kokerboom (des mots afrikaans koker signifiant « carquois », et boom signifiant « arbre ») vient du fait que ses branches et son écorce sont utilisées par les bushmen pour faire des carquois. Cet arbre peut atteindre jusqu'à 9 mètres de hauteur. (Source Wikipedia) Des bubales nous accompagnent un moment en courant Alors que nous arrivons devant la grille du Hoodia desert lodge, nous nous étonnons d'une si petite grille (comparé aux portes du Bagatelle Kalahari game ranch ou du Na an Ku sê) qu'il nous faut aller ouvrir nous-même.
Le Hoodia lodge se fait bien discret au pied des hautes montagnes inhospitalières du désert Naukluft. C'est pourtant un endroit exceptionnel où tout concoure à créer une ambiance de charme et de bien être : La gentillesse du propriétaire, la bonne humeur du personnel, la raffinement de la décoration, bref, un établissement de classe qui deviendra notre référence pendant tout le voyage... Hormis quelques springbok et autres animaux courant, il y a un lion assoupit qui veille sur le lodge. le distinguez-vous ? La piste traverse un désert de cailloux à la végétation minimaliste et nous mène vers le bâtiment central, couvert de chaume, situé aux pieds des parois rocheuses. Dès notre arrivée, une jeune femme souriante nous tend un cocktail tandis que Thomas, le sympathique propriétaire nous accueille gentiment. Il nous invite à nous reposer un instant dans les canapés confortables du lobby avant de nous faire découvrir les facilités du lodge. La décoration est très raffinée.
Salle à manger :
Arbre à carquois en fleur devant l'entrée du lodge :
La jeune femme nous emmène ensuite jusqu'à notre chambre et nous remet une lampe pour nous éclairer la nuit entre le bungalow et le restaurant.
La chambre possède la climatisation. La décoration est classe avec de jolis meubles modernes en bois. Côté salle de bains, en plus d'une douche à l'intérieure, il y a aussi une baignoire douche à l'extérieur ! Comme nous avons du temps devant nous, nous en profitons pour aller faire un tour à la piscine. L'eau est très froide. Je mets un temps fou à entrer dedans, mais au final ça fait du bien.
Le calme et la beauté du lobby, la douce musique jazzy nous invite à prendre un verre avant de rejoindre la salle à manger.
Angula se présente à notre table. Il sera notre guide pour l'excursion de demain. Il nous propose de prendre notre petit déjeuner à 5h30 afin que l'on puisse partir le plus vite possible. Il convient d'être à la porte d'entrée du parc de Sossusvlei avant le lever du soleil. Certes, cela fait tôt mais nous verrons par la suite que ça
en vaut vraiment la peine... |