10h30 : En route pour l'Aventure. Cette fois ça y est,
on est dans la campagne ! La chaussée asphaltée est nickel. On y croise de gros
camions venant du sud, donc certainement d'Afrique du Sud car c'est
de là que proviennent 90 % des marchandises que l'on trouve
dans les magasins. Nous savons qu'à un moment nous allons devoir tourner sur une
piste de type "gravel road". Nous sommes à la fois
inquiets et excités. En fait on ne peut pas dire qu'il s'agisse
réellement d'une piste tant la chaussée est large et plane
mais plutôt d'une route non macadamisée.
Sur cette route, nous apercevons les premières lignes de dunes de sable rouge du Kalahari. Le désert du Kalahari s'étend sur 3 pays : L'Afrique du sud, le Botswana et la Namibie. En Namibie, il occupe sur une large bande à l'Est, depuis le Nord jusqu'au Sud du pays. Nous arrivons à la grille d'entrée du BAGATELLE KALAHARI GAME RANCH on un employé du lodge contrôle si l'on est bien sur la liste des clients. Ouf, on y est ! Après, il nous faut emprunter une véritable piste de sable rouge qui nous permet d'arriver jusqu'au bâtiment principal sans problème au bout de 5 à 6 km. Il faut dire que le domaine fait tout de même plus de 7000 ha !
Le Springbok (du néerlandais : littéralement bouc (bok), à ressort (spring) ; Antidorcas marsupialis), ou euchore, gazelle à poche dorsale est une gazelle d'Afrique méridionale dont le nom afrikaans signifie « antilope à ressort » (littéralement bouc ou antilope mâle, à ressort), de par son aptitude à exécuter de grands bonds, lorsqu'il est poursuivi par un prédateur. De forme élancée, le springbok est fin, léger avec de longues pattes fines et des sabots frêles, serrés et très pointus (l'idéal pour la course). Cette gazelle a la particularité d'avoir des muscles spécifiques en forme de ressorts au niveau des cuisses ce qui lui permet d'atteindre des sauts jusqu'à 3.90 mètres de haut et 15 mètres de long !) et sa colonne vertébrale est très flexible. Son organisme est donc idéal pour la course ; il est doté d'un grand VO2max (volume d'oxygène inspiré à l'effort), ses poumons sont très développés et son cur n'est pas petit contrairement aux félins, ce qui lui permet d'être plus endurant. Vitesse: 88 km/h en moyenne sur un sprint de 2 000 mètres5,
avec une pointe max à 115 km/h6 sur 400 mètres. Le springbok est un champion d'athlétisme, c'est un coureur extrêmement rapide10, qui peut atteindre jusqu'à 80-90 km/h en moyenne et 115 km/h en pointe. (source Wikipedia)
Le bungalow/chambre (photo prise au matin) : La vue de la terrasse (photo prise au matin) : La chambre est vaste et comprend un réfrégirateur. En revanche il y a beaucoup de moustiques. La bombe aérosol laissée à disposition des clients (on en trouvera partout dans les chambres où l'on séjournera), ne sera pas inutile ce soir. Cela paraît bizarre qu'il y ait tant de moustiques dans un endroit aussi chaud et sec que le Kalahari. Peut-être se sont-ils regroupés ici parce qu'il y a une piscine ? Petit tour des lieux. Le jardin (photo prise au matin) : La piscine (photo prise au matin) : La terrasse (photo prise au matin) : Le coin boutique dans le lobby : Nous avions commandé un "lunch pack" (panier pique-nique)
à la Londiningi guesthouse mais nous avons à peine le
temps de le déguster qu'il nous faut déjà repartir
car nous avons rendez-vous à 15h pour un sundown game drive"
(une excursion animalière au coucher du soleil). Dans le véhicule tout terrain qui nous emmène à travers la propriété, nous retrouvons 2 couples de Français expatriés à Montréal.
Arrêt devant un nid de républicains sociaux (Philetairus socius). Ces oiseaux construisent des nids collectifs qui peuvent atteindre une taille énorme et servir à des générations successives, ce qui leur ont valu leur nom. Ces nids comptent parmi les plus grandes structures construites par des oiseaux, et sont utilisés toute l'année. Ils sont très bien structurés, et maintiennent une température plus supportable que celle de l'extérieur. La nuit, les chambres centrales, où les oiseaux dorment, maintiennent la chaleur. Les chambres en périphérie du nid sont utilisées de jour et permettent aux oiseaux de rester à l'ombre. Cette immense « botte de paille » pouvant atteindre 4 m de haut pour 7 m de long, peut parfois peser plusieurs tonnes et casser son support2 (arbre, poteau, etc.). Ces nids sociaux peuvent accueillir jusqu'à 500 oiseaux, et sont aussi habités par plusieurs autres espèces d'oiseaux commensaux, notamment par le Fauconnet d'Afrique, ou d'autres petits passereaux. De plus grands oiseaux peuvent même construire leur propre nid sur le nid des Républicains. (source Wikipedia) Georges nous apprend que si les républicains sociaux ne voient
pas d'un mauvais il que le faucon installe son nid au-dessus du
leur c'est aussi parce que celui-ci est capable de les protéger
de leur principal prédateur : le serpent qui s'introduit
dans le nid pour manger les ufs. Vue sur l'immense réserve... Voici maintenant le seigneur de la savane namibienne, j'ai nommé Messire Oryx. Cet animal majestueux figure sur les armoiries du pays. L'oryx gazelle, ou gemsbok (Oryx gazella) est une espèce de bovidé souvent considéré comme une antilope, bien qu'il ne soit pas de la famille Antilopinae, mais de la famille Hippotraginae. Sa résistance est essentiellement due à sa capacité à se passer deau pendant presque toute lannée. (source Wikipedia) Je remarque que, souvent, lorsque nous nous approchons d'un animal , il commence par s'enfuir, puis s'arrête brusquement et tourne la tête, pour regarder ce que nous faisons... c'est à ce moment qu'il faut appuyer sur le déclencheur (photo). Cet Oryx a perdu une corne, sans doute dans un combat. Elle ne repoussera pas. Pendant que nous roulons, nous demandons à Georges quels sont les animaux que l'on peut trouver sur la réserve. Alors qu'il les énumère, nous (les femmes) réagissons au mot "girafe". Quoi de plus gracile, de plus élégant, de plus exotique qu'une girafe ? Il n'y a pas besoin de faire un dessin à Georges qui entreprend
de facto une recherche pour satisfaire ces dames. Nous avons alors droit à du "hors piste" c'est à dire que Georges se met à "tracer" à travers la savane, vers les têtes de girafes qu'il a repéré. Les gracieux animaux s'enfuient à notre approche...
Nous nous arrêtons... Moment de grâce et d'émotion... La température est idéale. La lumière est belle. Que demander de plus ? Georges les suit un moment, au delà de la dune. Petite famille Au revoir les girafes ! Dans la réserve, il y a aussi beaucoup d'autruches (qui courent vite. J'ai raté les photos...). Georges nous montre un nid abandonné et nous propose de monter sur les ufs afin de se rendre compte de leur solidité. Alors que le soleil décline rapidement, nous dirigeons vers l'enclos des guépards que Georges doit nourrir. Il s'agit d'animaux orphelins qui ne peuvent plus recouvrer la liberté. C'est le plus vieux mâle qui nous accueille mais il paraît beaucoup moins sympathique que Kiki (ch jour 1). Les guépards suivent ensuite le véhicule avant que Georges ne s'arrête pour leur livrer le festin attendu...
Et voici pour le plus timide... Pour terminer ce très beau tour dans le Kalahari, nous grimpons sur une jolie dune de sable (toujours) rouge qui domine le domaine. Là, une table dressée nous attend pour un apéritif en attendant le coucher du soleil. Celui-ci disparaît rapidement laissant place à une bande rouge/orangé à l'horizon alors que déjà, les premières étoiles apparaissent. Il n'est pourtant que 17h30.
Le diner est pris en extérieur, dans le boma (enceinte ronde autour d'un feu) , les pieds dans le sable. Nous avons le choix de l'entrée et du dessert. Nous goûtons
au carpaccio de koudou. Un gentil perturbateur fait alors le tour des tables à la recherche de morceaux de pain. Visiblement le springbok est un habitué de la maison. Il a même des morceaux de tuyau d'arrosage sur les cornes afin de na pas blesser les clients. Il saisi délicatement les morceaux de pain qui restent dans les assiettes. Puis il termine son show par le buffet où il sait exactement sur quelle serviette tirer afin de faire basculer la bannette de pain. On ne lui dira pas ce que l'on a mangé hein ?! Le bar reste ouvert Avant d'aller nous coucher, nous nous essayons à la photo de ciel étoilé... C'est pas gagné ! |