Jour 8

Vendredi 11 juillet 2014
Skaftafell et Jokulsarlon, le lagon des glaces...
Quand un rayon de soleil innatendu illumine la cascade de Skaftafell, tout devient merveilleux et même si le soleil ne brille plus sur Jokulsarlon, la dérive des glaces sur le lagon demeure un vrai moment magique !

Ciel couvert au programme de ce matin pour notre départ vers Skatafell. Les nuages sont bien bas et l’on distingue à peine le haut des falaises. On commence à s'habituer à ce temps. L’Islande mystérieuse c’est bien beau mais ça ne contente pas toujours le touriste....

Dans un cadre bucolique, la (petite) chute de Foss à Sidu s’élance du haut d’une falaise vertigineuse.


Deux  " copains " curieux, s’approchent de moi et volnte la vedette à la cascade.

 

 

Souvent sur les routes ou les pistes à 2 voies, la chaussée se rétrécie dès le passage d’un pont. Ici ce pont est tellement long que l’on a prévu des places de stationnement de façon à ce que les véhiculent puissent se croiser.

 

Nous voici maintenant à Skaftafell.

Skaftafell est un lieu-dit d'Islande situé dans le Sud du pays, à l'est de Kirkjubæjarklaustur. Il constitue l'une des portes d'entrée du parc national du Vatnajökull qui s'étend au nord.


Contrairement aux Etats-Unis, les parcs nationaux et les sites naturels sont gratuits en Islande (à l’exception d’un site géothermique près du lac Myvatn, nous en reparlerons plus tard), mais pour combien de temps encore ?

La randonnée vers la chute de Svartifoss ( La cascade noire) prend environ 45 minutes car il s’agit surtout d'un chemin qui monte.

La chute tombe d’une hauteur de Xxm dans un ecrin de colonnes basaltiques. Elle est vraiment très jolie, surtout quand un rayon de soleil inespéré arrive pour l’éclairer... moment de grâce...

 

 

 

Nous empruntons un autre chemin pour revenir.

J’aimerai bien aller vers le glacier mais là encore, je n’ai pas pris le Rother avec moi et je me trompe (encore) de chemin.... Nous redescendons dans la végétation. Nous sommes seuls et ce n’est pas désagréable.

 


A défaut de glacier à droite, on distingue une autre langue glacière du Vatnajökull sur la droite.


A un moment, un des sommets du Vatnajökull se dévoile timidement...

D'une superficie de 8 300 km21, soit plus de 95 % de celle de la Corse, le Vatnajökull couvre 8 % de la superficie de l'Islande. Son épaisseur maximale est d'environ 1 000 mètres. Sous le glacier se trouvent un certain nombre de volcans dont certains sont actifs comme l'Öræfajökull, au sud, qui inclut le point culminant de l'Islande, ou le Kverkfjöll, au nord, ou encore le Grímsvötn et le Bárðarbunga, au nord-ouest, recouverts par des lacs sous-glaciaires.

En 2006, le parlement islandais a décidé de créer le parc national du Vatnajökull. Celui-ci est entré en vigueur le 7 juin 2008. Il couvre une superficie de 15 000 km2, incluant en totalité le Vatnajökull, soit 15 % du territoire islandais, ce qui en fait le plus grand parc national du pays mais aussi d'Europe2.

En islandais, Vatnajökull signifie « glacier des lacs » et s'est appelé dans le passé Klofajökull (« glacier fendu » faisant sans doute référence à une période de moindre extension où il était divisé en deux calottes).


En reprenant la route, nous apercevons plusieurs langues glacières provenant du même massif ....

 

Jusqu’à arriver au Fjallsarlon, le premier lagon " aux icebergs " sur notre chemin. Le terme iceberg est un peu fort pour qualifier les blocs de glace qui vont à la mer. On distingue très bien le glacier qui se brise dans l’eau.

Plus loin, nous nous arrêtons au célèbre lagon Jokulsarlon.
Là, les " icebergs " sont plus nombreux.

Alors que les blocs de glace dérivent lentement, les sternes artiques s’activent nerveusement au dessus de nos têtes.

Elles rasent le parking et plongent dans le lagon pour ramener des petits poissons à leurs progéniture.

Même si le soleil n’y est pas, les couleurs sont magnifiques .

 

On serait tenté de donner des noms à ces sculptures éphémères : Ci-dessous, l'iceberg aux deux boules...

 

L'Etretat des glaces

 

 

 

 

 

 

 

 

Reflexions

 

 

 

 

 

 

 

 

On resterait des heures à contempler ce double spectacle offert par les glaces et les sternes.

Mais il faut pourtant partir, même si notre guesthouse n’est pas très éloignée. Il s’agit d’une ferme du nom de Gerdi guesthouse.


Lorsque l’on arrive, on voit une remorque embarquer des lits. On plaisante en se disant que c’est le lit de Nicolas qui s’en va. A l’accueil, l’employé nous explique que compte tenu des circonstances (quelles circonstances, on ne le saura pas, est-ce un sinistre... d’où les lits qui déménagent ???) nous sommes priés de nous présenter dans un hotel voisin et nous précise bien que c’est un " upgrade ", en d'autres termes nous logerons dans une chambre plus confortable.

Je suis déçue, moi qui rêvait d’un établissement tranquille en bord de mer, nous voilà à présent dans un grand complexe tout neuf avec des cars de touristes, le Smyrlabjörg.


L’hotesse d’accueil est tout a fait au courant et nous a réservé 2 chambres tout confort pour le même prix. Certes, point de vue hébergement nous n’y perdons certainement pas au change. Tout est neuf et impeccable. Comme d'habitude, la décoration est minimaliste.

Le soir venu, alors que nous nous approchons du restaurant, nous sommes surpris de voir la pièce réservée au buffet. C’est un très beau buffet avec des petites quantités dans les plats où tout paraît très frais. Le choix est immense et ça nous tente bien.
Nous ne serons pas déçus. Soupes, entrées, il y a de tout et c’est bon. Pour les plats chauds, il y a poissons, viandes dont 3 choix de grillades.
Le buffet de desserts est aussi conséquent et le café est, tout comme le buffet, à volonté.

Bon, finalement, la déception est moindre car cet établissement est vraiment très bien malgré sa taille importante. On sent qu'il s'agit d'un établissement familial bien géré et nous y passons une excellente nuit.

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