Malgré le temps incertain, nous décidons de mettre le
cap sur les îles Vestmann.
Le ferry pour les îles Vestman se prend à Landeyjahöfn.
La traversée vers Heimaey, la seule île habitée
de larchipel, prend 45 minutes. Nous laissons la voiture au parking
et prenons des billets pour piétons.
La traversée est rapide et bientôt, lîle apparaît
sous un voile de brume...
Lentrée du port est protégé par de hautes
falaises dont les nombreuses alvéoles permettent dabriter
toutes sortes doiseaux marins.
On se croirait dans la baie dHalong !
Dans le hall de la compagnie de ferry, nous sommes accueillis par un saxophoniste. Bienvenue à Heimaey.
Nous traversons la ville pour gravir le volcan. Une erreur de trajectoire nous amène vers un
raccourci mais cest un raidillon (encore !).
Des groupes de jeunes touristes progressent en procession sur les pentes rougeâtres du volcan.
Au sommet, la pente de lEdfell est encore fumante.
On se rend compte de létendu du champ de lave qui a épargné une partie de la ville et a resserré lentrée du port.
Il y a bien du monde au sommet du volcan car c
est le lieu de pique nique des groupes de jeunes.
Dici, nous constatons que depuis Reykjavik, Heimaey
est la plus grande ville que nous ayons vu. Elle abrite 4000 habitants
La descente est plus douce que la montée. Cest parce que cette fois-ci, nous sommes sur un bon chemin.
Dernier coup doeil à lEldfell
Les habitants ne manquent pas dhumour Nous lavions constaté à Reykjavik mais cest encore plus vrai ici : les islandais rafolent des fresques murales...
Maisons colorées et typiques de lîle
Du côté du port, il suffit de suivre les pas...
La spécialité du restaurant est le macareux. Ici à Haimaey, il y en a des milliers. Le restaurant sert cette viande fumée, accompagnée dune autre viande doiseau marin, le guillemot.
Après le déjeuner nous ne savons pas trop quoi faire car le temps nest pas engageant. En fait il vente et tombe de leau " qui mouille ". Nous sortons les " Kway de jambes " cest à dire les pantalons pour protéger de la pluie et du vent et nous nous dirigeons du côté du golf où parait-il, nichent quelques macareux. Une fois sur place, nous ne les trouvons pas. En revanche, malgré le fait que le chemin qui passe près du golf soit piétonnier, nous sentons que nous dérangeons et sommes à deux doigts de nous prendre une balle dans la tête. Notre chemin croise une bâtisse en tourbe qui sert de refuge. Il sagit de 2 abris séparés où tout est aménagé pour les visiteurs de passage. Dailleurs, un couple sy est réfugié pour pique niquer. Avec ce quil tombe dehors, on comprend vite lintérêt de cet endroit.
Cest sous une pluie battante que nous embarquons sur le ferry. A lintérieur du bateau, nous discutons avec un couple de personnes agées ravi car ils viennent de faire une balade pour aller voir les baleines qui daprès eux étaient très actives. Quelques oiseaux accompagnent le bateau, beaucoup de mouettes et ce fou de Bassan...
Lintérieur est au contraire tout à fait charmant.
On dirait un estaminet. Il est tenu par des exploitants agricoles qui
proposent à leur carte des produits de la ferme ... mais pas
que... Sur le bord de la route, un " attrape touristes " nous rappelle que nous sommes à deux pas du volcan au nom imprononçable qui a tant fait bafouillé les journalistes du monde entier. Pour mémoire, son eruption en 2010 avait dégagé tellement de nuages de cendres que de nombreuses lignes aériennes avaient été perturbées et des centaines davions étaient restés cloués au sol. Dailleurs, encore aujourdhui, lEyjafjallajokull continue dalimenter les conversations et les islandais en ont même fait des tee shirt....
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