Jour 4

Lundi 7 juillet 2014
Merveilleux Landmannalaugar...
Il est des sites si grandioses que ni les mots, ni les photographies ne peuvent traduire ce que l'on ressent en les admirant, tout simplement parceque ces instants sont privilégiés, personnels et uniques...

Aujourd'hui est un grand jour : Nous partons à l'assaut du fameux LANDMANNALAUGAR, un massif très prisé des randonneurs et qui offre des paysages splendides.

Pour l'instant, il ne pleut pas et le plus important c'est que les paysages sont dégagés. Il n'y a pas de vent et les mouches ont envahi le parking de l'hotel.
Après un petit déjeuner en self service, nous empruntons la route qui mène à la piste 208.

Déjà les paysages de champs de lave et de montagnes aux sommets enneigés s'offrent à nous.

 


La lave, l'eau, la cendre noire nous donne l'impression d'être sur une autre planète ou dans un décor de film de science fiction...

 

 

 

Néanmoins, la végétation reprend toujours le dessus et les montagnes noires sont parfois recouverte de lichen vert anis ce qui donne des contrastes étonnants.

 

 

 

Il n'y a pas de franchissement de rivière entre l'hotel et le Landmannalaugar sauf à l'arrivée, juste avant le camping. Il s'agit en fait d'un double gué. Les touristes qui hésitent à traverser peuvent laisser leur voiture sur un parking.
C'est notre premier passage dans l'eau et Patrick n'est pas très rassuré mais notre jeep passe sans aucun problème.
En arrière plan se dresse le Bláhnúkur, la montagne bleue en islandais. C'est notre objectif pour la randonnée d'aujourd'hui.

Une fois la voiture stationnée, nous entamons la marche vers Bláhnjúkur. Ce volcan culmine à 940 mètres d'altitude. Il est près de 11h00

Autant dire que la montée est rude...

Nous nous laissons dépasser par des groupes de jeunes qui montent vite. Le chemin est très étroit.

Le parking et le camping s'éloignent peu à peu...


Mais à mi-hauteur, on peut déjà profiter de paysages splendides.

 

 

Quand on croit être arrivé, ce n'est qu'une illusion, une petite crête, la montée reprend plus loin...

En route nous rencontrons une dame belge qui rennonce à se rendre au somment alors que le plus gros de la montée est faite. On arrive à la convaincre que la descente de se côté est particulièrement difficile. Elle finira par nous rejoindre en haut.

Encore un effort, le chemin est étroit et pentu...

Voilà, nous sommes au sommet et c'est beau !

 

Quelle chance, le soleil arrive et c'est magnifique !

La pointe où l'on se sent dominer le massif...

J'ai lâché la veste en pleine ascension. Elle n'est pas suffisamment respirante mais très efficace contre la pluie. Comme je me sentais comme dans un sauna, j'ai préféré monter en Tee shirt et vu qu'il n'y avait pas de vent, je me suis sentie très bien. D'ailleurs, ce jour là, je n'étais pas la seule à randonner en tee shirt.

La descente est plus douce, tout du moins au début...

 

 

La montagne colorée, la Brennisteinsalda et les solfatares, ces fumées qui sortent de terre.

...car j'aurais du relire le guide Rother qui précise qu'à un moment il y a un chemin qui part vers la droite et conseille de ne pas le prendre...


Effectivement, il n'y a pas d'indication mais comme je ne me souviens pas de ce qu'a du le Rother, j'entraîne la team vers... ce qui est en fait un raidillon que l'on doit descendre "en escalier"...


Pauvre Patrick, lui qui a peur dans les descentes ! On se retrouve même sur la neige, ce qui n'est vraiment pas son élément préféré !


Arrivés près de la rivière, il faut trouver l'endroit le plus propice au passage.


Après avoir longé la rive, il faut se rendre à l'évidence : Il va falloir oter les chaussures et se tremper les pieds. Heureusement j'ai emmené une serviette avec moi.


L'eau est glaciale et les cailloux font mal aux pieds. Mais une fois la rivière franchie, on se sent franchement bien...
Il nous faut maintenant traverser le champ de lave, un amoncellement de roches biscornues et coupantes.


Nous laissons derrière nous la Brennisteinsalda et ses solfatares...

On ne voit pas le bout du sentier dans ce champ de lave !


Enfin, la dernière partie de la randonnée se fait en longeant la rivière jusqu'au point de départ , non loin du parking.


De retour vers 14h00, nous prenons notre pique nique près du camping. Les "monstres" de véhicules islandais, dont on peut ici comparer la taille au piéton, sont impressionnants.

Comme il fait soleil, nous nous laissons tenter par le fameux hot pot, le bain chaud en pleine nature. Il suffit de suivre le chemin en bois...

 

 

Au bout d'une demi-heure dans l'eau où nous avons l'occasion de discuter avec des françaises, la pluie commence à tomber. Tout le monde sort promptement de l'eau pour enfiler ses vêtements sur le podium de bois avant qu'ils ne soient trempés.

Une partie du retour se fait sous la pluie.

Puis le temps s'éclaircit doucement et les contrastes entre le vert des mousses et le noir de la lave s'intensifient.

 

Nous décidons d'aller diner à Hrauneyjar Guesthouse car nous devons également prendre de l'essence et c'est la seule pompe du coin.

A l'entrée, il faut revêtir des protèges chaussures.


Nous pénétrons dans une salle de style " cantine ", sans âme et aussi triste que le menu proposé. J'avais entendu parler d'un dîner buffet. En fait il s'agit juste d'un buffet d'entrées assez minable.
A cet instant nous ne regrettons pas notre logement au Highland, même si c'est plus cher.

Nous profitons donc de notre dernière nuit dans l'appartement en espérant que la météo soit aussi clémente demain afin de poursuivre notre découverte du Landmannalaugar...

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