J'avais
lu sur le forum les mésaventures de cette belge qui avait eu
un problème à l'embarquement sous prétexte que
son ESTA était refusé alors que depuis son domicile tout
était correct et qu'elle avait reçu la confirmation qu'elle
était "accepted"... C'est
alors qu'intervient mon sauveur, le gentil collègue
d'à côté qui regarde l'écran de la dame et
lui fait remarquer que cette gourde s'est trompée dans la saisie
du n° de mon passeport sur son écran (l'interface de la British)!...
et du coup, O, miracle, me voici accepted !!! Et c'est là qu'on se dit : British Airways, plus jamais ! Ensuite
c'est une longue attente qui commence tempérée par un
déjeuner sympa dans un restaurant branché style asiatique
fusion (il me semble que c'est comme cela qu'on dit) où
l'on peut commander du riz ou des nouilles asiatiques avec divers composants
etc.. En
même temps moi je ne suis pas tout à fait tranquille vu
que la dame m'a refait faire une demande ESTA avec mon nom d'épouse,
c'est à dire pas celui qui est sur le passeport (il n'y a indiqué
mon nom de jeune fille épouse nom marital). Je crains d'avoir
des problèmes à l'arrivée aux USA ... Et c'est là qu'on se dit : T'aurais pas pu choisir une escale un peu plus courte ?
La "gate", la porte d'embarquement, s'ouvre enfin. D'ici on peut voir le "gros navion" qui va nous conduire de l'autre côté de la mare... si tout va bien... et les va et vient des bagagistes ou autres ravitailleurs.
Une
fois à bord de l'appareil qui doit décoller à 16h10,
on commence a s'apercevoir d'un léger décalage dans le
temps... Il
est 16h45 lorsque le pilote reprend la parole pour annoncer que le départ
est imminent... chouette !... Étonnamment,
personne ne veut descendre. Le commandant assure les passagers qu'aucune
valise ne sera perdue et que chacun sera livré dans quelques
jours, où qu'il se trouve aux USA. Il annonce également
que des cartes de compensation seront attribuées
pour permettre aux passagers d'effectuer les achats de première
nécessité. C'est alors que je me souviens de l'année passée, au retour de Los Angelès. Nous avions 1h30 d'escale et c'était trop court pour que nos valises suivent. A l'arrivée à Bruxelles il nous manquait nos 4 bagages mais on n'étaient pas angoissés, c'était au retour de vacances. Le lendemain matin elles nous avaient été livrées à notre domicile. Mais je me rappelle aussi ce que m'avait raconté un ami. Il disait qu'à l'ouverture du nouveau terminal 5 de la British Airways à Heathrow, ils avaient eu un tel crash de leur système informatique de gestion des bagages que pour ne pas engorger l'aéroport et permettre au trafic de reprendre normalement, ils avaient dû expédier tous les bagages en Italie pour les trier et les dispatcher à travers le monde... cela avait du prendre au moins une semaine voire plus! C'est alors que les angoisses de la plupart passagers concernant le décollage, le vol etc... cèdent la place à l'angoisse de ne plus revoir ses valises, de devoir tout acheter sur place... C'est
aussi là qu'en 30 secondes tu fais le point sur les endroits
où il est possible que tu te trouves dans quelques jours,
que tu fais le point sur les éventuelles modifs du parcours si
tu dois revenir à Las Vegas. A une heure de l'arrivée, le personnel de bord nous sert notre petit déjeuner sandwich aux comcombres (on est sur British Airways faut-il le rappeler). C'est
alors que le commandant prend la parole. Londres lui a fourni la liste
des passagers dont les baggages sont restés à Londres.
Si l'on est positif on peut se dire que c'est bon signe car au moins
ont les a retrouvés! Et c'est là qu'on se dit que c'est utile de toujours prévoir un petit séjour sur place à l'arrivée ! On
écoute toujours aussi attentivement le commandant lire les numéros
des sièges. Tous les thirty y passent sauf le nine. Soudain
je suis surprise par les paysages survolés : La vue des roches
ocres et rouges me rassure et me remplit d'enthousiasme. Enfin, l'ouest
sauvage, le désert, l'immensité !! Comme j'ai du plaisir
à revoir ces paysages, ... pour un peu, je sentirais presque
la chaleur qui se dégage de ses montagnes ! Quelques nuages moutonneux masquent partiellement la vue mais il n'y a pas de doute, On y est ! Les montagnes vues du ciel dessinent d'étranges vagues ... Cette
longue proéminence rappelle qu'ici plus qu'ailleurs, le glissement
des plaques tectoniques Et puis soudain de l'eau ! Je distingue une marina. Mais quel est donc ce lac ? Il est 19h30 quand l'avion se pose avec un maximum de délicatesse. Nous devions atterrir à 18h50 donc nous avons rattrapé un peu de notre retard. Avec environ 4 tonnes de bagages en moins, l'avion a dû voler plus vite ! Mon angoisse me reprends avec les formalités d'immigration. La file d'attente parait longue mais les guichets sont très efficaces et nous n'attendons pas 5' avant d'atteindre l'agent du service qui est très aimable comme d'habitude. En 5' à peine l'affaire est pliée. Je re-maudit la fille de British Airways à Heathrow ! Nous nous précipitons alors vers le tapis roulant des bagages...et...YEP ils sont tous là !! Et c'est là qu'on se dit : Finalement une escale de 6 h à Heathrow c'est long mais c'est bien et ça aura au mois permis aux valises d'arriver très tôt pour être embarquées dans l'avion ! Soulagés nous quittons très vite l'aéroport, direction l'arrêt de la navette vers le Mac Carran rental center. Il y a là un jeune français paumé qui cherche aussi à se rendre au centre de location de véhicules. Il me dit ne pas parler l'anglais. Il vient de voyager en direct depuis Charles de Gaulle avec une nouvelle compagnie XL qui fait des vols promotionnels sur LAS VEGAS. C'est bon à savoir. Il va rejoindre ses potes pour un road trip et ils partent directement... Vu comme il a l'air d'avoir envie de dormir, c'est pas gagné ! Il fait nuit, la chaleur est écrasante (100°F) et là, sortie de l'aéroport, au milieu du ballet des limousines, je me sens super mieux ! Étonnant non ? Nous embarquons dans la navette direction ALAMO ! Les
employés de ce genre d'agence sont de redoutables vendeurs. On
le sait bien, on avait déjà eu une proposition de véhicule
de catégorie supérieure l'an passé par rapport
à ce que j'avais réservé mais on ne s'en était
pas plaint, au contraire, c'était super. Mais là vu que c'est Alamo qui le propose, allez go !! Evidemment c'est plus cher vu que Patrick prend aussi l'option de l'assurance complémentaire pour frais de réparation si l'on est perdu en plein désert qui dit le gars mais d'un autre côté, les frais d'abandon font 200$ de moins que annoncé par auto escape... comme quoi ... Dans le parking il y a plein de SUV et tout au bout de l'allée face à nous, j'aperçois un gros bazar blanc... et j'ai comme l'intuition que c'est ça la JEEP COMMANDER que nous a proposé le gars! BINGO ! Pour ceux qui ne connaissent pas c'est un modèle dont on ne peut pas dire que la ligne soit franchement design, mais c'est nettement plus haut sur pattes que l'Equinox. Le coffre n'est pas plus grand à cause des sièges supplémentaires qui sont rabattus (ce modèle peut accueillir 7 passagers). Les bagages se retrouvent très en hauteur ce qui diminue un peu la visibilité à l'arrière mais d'après Patrick, le véhicule est agréable à conduire et très maniable. Moi je me dit que plus on est haut sur pattes, moins on a aura de problèmes dans des passages difficiles. J'ai
fait une check list pour quelques vérifications du véhicule
(roue de secours elle est dessous, état du pare brise,
km du prochain entretien, ). Il manque la notice et le double des clefs.
Le gars nous dit qu'il n'y en a pas
Il
est environ 22h quand nous arrivons au Caesars Palace. Mais
voilà : FAIM nous avons
Ah, quel bonheur ! |