Jour 7

Vendredi 5 juillet 2013

Miss Liberty
L'accès à Liberty island était fermé suite aux dommages causés par l'ouragan Sandy en décembre 2012. Il est désormais rétabli depuis hier 4 juillet.
Allons donc voir la dame verte de près car aujourd'hui il fait soleil !

Comme chaque matin le premier réflexe est de se diriger vers la fenêtre pour voir le temps qu'il fait.
Il est tôt. Les rues sont vides mais quand on lève les yeux vers le sommet des grattes ciels, on aperçoit un beau ciel bleu avec seulement quelques nuages blancs, ce qui est rassurant car nous avons réservé le bateau pour aller visiter la statue de la liberté.

En bas, sur Times square, c'est le calme ce matin...

Suite aux dégâts provoqués par l'ouragan "Sandy" dans le sud de Manhattan, la statue était fermée au public. Elle est ré-ouverte depuis hier 4 juillet.
Le bateau ferry peut donc désormais accoster sur "Liberty island" mais nous ne pourrons visiter Ellis Island, qui est toujours fermée pour cause de travaux.
Nous quittons l'hotel en taxi car nous sommes en retard. Le chauffeur est Haïtien et ne sait pas trop où se trouve Battery park, l'endroit d'où partent les ferries pour Liberty island, un comble pour un chauffeur de taxi à New York !
Nous voici enfin arrivés à bon port. Il y a déjà pas mal de monde et nous devons patienter dans une file "serpentin" avant de passer les contrôles de sécurité. D'ici nous aperçevons la statue de la liberté, de loin...


Nous pouvons aussi voir la sculpture de bronze des marins noyés après l'attaque de leur navire durant la seconde guerre mondiale.

Merchant Mariners’ Memorial (Marisol Escobar 1976) Quai A Battery park
Cette sculpture de Marisol Escobar rend hommage à des marins de la marine marchande noyés après l'attaque de leur navire par un bateau allemand pendant la 2de guerre mondiale.
La sculpture en bronze fut inspirée par une photographie réelle prise par les attaquants allemands des marines américains accrochés à leur navire en perdition. Depuis 1976, elle commémore les milliers de navires marchands et leurs équipages disparus depuis la guerre d'Indépendance. Durant la seule Première Guerre mondiale, environ 700 navires marchands américains ont été touchés, causant la mort de 6.600 marins.


Ca y est, c'est parti. Le bateau quitte le ponton et de l'arrière on découvre la pointe de l'île de Manhattan avec la nouvelle freedom tower...


Et puis nous arrivons aux pieds de Miss liberty, baignée de soleil. La chaleur est de nouveau intense. Au bout du ponton, la fameuse statue de Bartholdi.

La Liberté illuminant le monde (Liberty Enlightening the World), plus connue sous le nom de statue de la Liberté (Statue of Liberty), est l'un des monuments les plus célèbres des États-Unis. Elle est située à New York, sur l'île de Liberty Island au sud de Manhattan, à l'embouchure de l'Hudson et à proximité d'Ellis Island.

Elle fut construite en France et offerte par le peuple français, en signe d'amitié entre les deux nations, pour célébrer le centenaire de la déclaration d'indépendance américaine. La statue fut inaugurée le 28 octobre 1886 en présence du président des États-Unis, Grover Cleveland. L'idée vient du juriste et professeur au Collège de France, Édouard de Laboulaye, en 1865. Le projet est confié, en 1871, au sculpteur français Auguste Bartholdi. Pour le choix des cuivres devant être employés à la construction, l'architecte Eugène Viollet-le-Duc eut l'idée de la technique du repoussé. En 1879, à la mort de Viollet-le-Duc, Bartholdi fit appel à l'ingénieur Gustave Eiffel pour décider de la structure interne de la statue. Ce dernier imagine un pylône métallique qui supporte les plaques de cuivre martelées et fixées. La statue fait partie des National Historic Landmarks depuis le 15 octobre 1924 et de la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1984.

 

La flamme actuelle reprend le modèle original de Bartholdi alors que depuis l'inauguration elle avait été remplacée par un phare, qui n'a d'ailleurs pas fonctionné longtemps (1886-1891). Le flambeau a été entièrement restauré et la flamme en métal recouverte de feuilles d'or, éclairée par des lampes placées sur le balcon qui l'entoure. En 1985, pour rénover le flambeau de la statue, les États-Unis, à l'initiative de Jacques Graindorge directeur de l'artisanat français et de sa chargée de mission pour les métiers d'art Catherine de Logères, ont fait appel à une entreprise de Bezannes, près de Reims, où travaillent des artisans experts en ferronnerie d'art : les Métalliers Champenois. La dorure de la flamme a été réalisée par une autre entreprise rémoise, les Ateliers Gohard. L'ancienne torche est aujourd'hui exposée dans le musée situé dans le hall de la structure.


Pour pénétrer dans le piédestal, il nous faut laisser les sacs et tout autres objets à l'exception du sac à main et appareil photo, à la consigne et il faut ensuite passer un nouveau contrôle. Nicolas a gardé son parapluie, un réflexe depuis l'aventure de lundi. L'agent de contrôle le laisse tout de même passer.
Nous pénétrons dans le piédestal. Je n'ai pas pu avoir de billets pour monter jusqu'à la couronne et ce n'est pas plus mal vu la chaleur.

La torche originale qui servait de phare.



Il y a beaucoup d'escaliers mais les vues sur Manhattan et Ellis island sont belles.

 

Sur l'île il y a bien sur quelques cafés et boutiques de souvenirs où l'on peut trouver de "superbes" couronnes vertes ou roses. Ne sont-ils pas beaux comme ça ?

Lors du retour en ferry, j'en profite pour "mitrailler" la pointe de Manhattan sous le soleil !

On remarque à droite sur la photo ci-dessus, un imposant building ancien. Il s'agit du WHITEHALL BUILDING

WHITEHALL BUILDING 17 Battery Place
(Henry J. Hardenbergh. Extension 1908-1910; architects, Clinton & Russell 1902-04)
Le bâtiment tient son nom de la maison de Peter Stuyvesant qui était située à proximitée au XVIIe siècle. L'architecte a voulu créer un bâtiment au design audacieux et aux couleurs spectaculaires. Construit pour l'entreprise de développement de Robert A. et William H. Chesebrough, en vue d'abriter des bureaux et de spéculer sur l'immobilier, le bâtiment a connu un succès immédiat et on a décidé de l'agrandir afin d'atteindre 31 étages face à West Street, avec une tour surplombant le bâtiment d'origine. Le Grand Whitehall, appelé ainsi avec grace à cette extension, était le plus grand bâtiment de bureaux dans la ville au moment de sa réalisation. La taille énorme du bâtiment associée à son emplacement sur le quai au bord de l'île de Manhattan a créé le besoin d'installer des fondations spécifiques avec des méthodes innovantes pour leur installation.

La photo ci-dessus montre la diversité des styles architecturaux et des matériaux utilisés suivant les époques.

Nous traversons Battery park. C'est l'occasion d'admirer quelques statues comme celle des immigrants.

Statue de bronze "Les immigrants" (Luis Sanguino, 1973)
Dédié aux personnes de toutes les nations qui sont arrivée en Amérique par le "Castle Garden"

Plus loin, la sphère, symbole rappelant les attentats du 11 septembre 2001.


WTC sphere
La sphère de bronze accidentée était installée en bas du World Trade Centers. Rescapée des attentats du 11 septembre, elle est maintenant installée ici .

Nous visitons le musée des indiens d'Amérique abrité par le magnifique bâtiment des douanes (Customs house)

US Custom house Cass Gilbert 1899
Conçu par le célèbre architecte Cass Gilbert et construit entre 1902 et 1907, ce fut un bâtiment important dans les années 1900 lorsque la plupart des revenus du budget provenaient des droits de douane sur les produits importés . Il abrite aujourd'hui le Musée national des Indiens d'Amérique.
C'est l'un des plus beaux bâtiments de la ville. Il combine harmonieusement l'architecture avec des éléments d'art comme des sculptures somptueuses, des peintures et des décorations de célèbres artistes de l'époque, tels que Daniel Chester français.Vacant lorsque le Service des douanes est parti s'installer au World Trade Center en 1973 il est depuis occupé par le Musée des Indiens d'Amérique.

Le musée des indiens est vraiment un bel endroit. Il n'est pas très grand mais rend hommage à toutes les nations des "natives".

Dans une grande salle ronde symbolisant le cercle des danses, les costumes ornent les murs. Ci-dessous costume des indiens LAKOTAS pour les danses -Nord ouest (Nation Sioux)

Ci-dessous costume HOPI - Arizona -Danse des papillons


L'intérieur du bâtiment est remarquable, notamment la grande salle du premier étage où étaient installés les guichets. Les plafonds peints rappellent la grande époque de l'activité maritime de la ville...

Ci-dessous l'AMBROSE, le célèbre bateau-phare qui annonçait aux navigateurs et aux immigrants l'approche du nouveau monde...

A la sortie, on s'aperçoit que le grand escalier de la customs house offre des perspectives sur l'entrée de Broadway et les bâtiments situés des 2 côtés de cette avenue mythique.
C'est très symbolique car Broadway étant le chemin sur lequel venaient commercer indiens et colons, il paraît naturel, que le bâtiment des douanes, passage obligé des marchandises en provenance de toutes parts, soit placé ici.

Sur la photo ci-dessus on aperçoit l'immeuble portant le n°1 sur Broadway.

Broadway (Citybank)
One Broadway, aujourd'hui Citibank, était autrefois la propriété de la Société internationale de la marine marchande. Il fut acheté par l'IMM en 1920-21, et même étant post-Titanic, on peut y voir deux portes latérales marquée "First Class" et "cabine".
Les propriétaires ont ajouté de nombreux symboles marins lors d'un ravalement de la façade en 1921, tout comme leur concurrente, la ligne de Cunard, l'avait fait deux ans plus tôt. Le hall d'entrée grandiose est entouré par des obus et des symboles marins, et les fenêtres du deuxième étage sont séparées par les écussons en mosaïques vénitiennes des grandes villes portuaires. A l'intérieur, deux peintures murales géantes représentent les voies de navigation et une boussole domine le sol de marbre.

Et ci-dessous l'immeuble situé sur le trottoir d'en face.

STANDARD OIL BUILDING 26 Broadway at Bowling Green
Architectes Carrere & Hastings, Shreeve, Lamb & Blake
Construit pour abriter le siège de la Société John D. Rockefeller Standard Oil, Carrere & Hastings le bâtiment de base de neuf étages suit la courbe de Broadway. Le hall d'entrée de style Renaissance témoigne la richesse de l'entreprise et de son importance. Après la dissolution de la société en 1911 en raison de lois anti-trust, Shreeve, Lamb & Blake a ajouté une tour massive au carré de la grille de la rue uptown.


Le parterre faisant la jonction entre la Customs house et l'avenue de Broadway s'appelle "Bowling green"


C'est à l'extrémité de ce square, déjà sur Broadway, que se trouve une des statue les plus photographiée de la ville, le "charging bull".

Comme il y a un monde fou autour du bestiau, vous ne verrez que cette photo...Avouez tout de même que rarement les coucougnettes d'un taureau auront suscité tant d'admiration...

Allez, rien que pour vous, la tête de la bête sans les têtes des touristes... Ole !

Mais il est déjà midi et les estomacs crient famine ! Nous sommes tous d'accord pour retourner à la taverne Fraunces.

Elle n'est pas plus chouette sous le soleil la petite maison sous les gratte-ciel ?

Nous sommes installés dans une salle différente de l'autre fois mais toujours aussi sympa.

J'en profite d'ailleurs pour faire le tour des lieux. Lundi, j'étais trop trempée pour penser à faire des photos. Aujourd'hui, je découvre ce restaurant avec plaisir...


Nous testons des plats typiques et anciens sans oublier les bières...

Après ce bon repas, nous traversons avec plaisir le quartier financier, sous le soleil cette fois...

La bourse (Stock exchange) dite "Wall street" mais qui se situe en réalité sur Broad street

Federal hall

Salut Georges


Photo angle Liberty street et nassau street : Diversité de styles...

La Chambre de Commerce 65 Liberty Street
Elle a été construite en 1900-1901 pour abriter la Chambre de commerce de l'Etat de New York, qui l'occupa jusqu'en 1980. Le bâtiment a été restauré en 1990-91 par Haines Lundberg Waehler et est devenue la Banque industrielle et commerciale de Chine.

Nous arrivons du côté de south street sea port. C'est un quartier qui a été durement touché par l'ouragan "Sandy" et beaucoup de boutiques sont encore fermées.

Les vieux gréements emmènent des touristes faire une petite virée au large de l'île tandis que d'autres restent amarrés près du musée.

L' Ambrose, le bateau-phare

Après un peu de shopping dans le centre commercial du port, nous rentrons en métro pour notre dernière nuit sur Times square

Sous le pont, des chinois proposent des massage du dos Shiatsu (avec leurs coudes).

Retour en métro

Nous rentrons à l'hotel vers 16h mais la chambre n'a pas été nettoyée. C'est la 2ème cette semaine sauf que ce soir je dois préparer les valises car nous partons demain.. Je trouve une femme de chambre et lui demande si elle peut faire le nécessaire pendant que nous patientons dans le lobby.
Je reviens 1h plus tard mais rien n'a bougé ! J'interpelle maintenant une personne au comptoir du lobby qui m'indique que la chambre va être nettoyée.
1/2h plus tard, toujours rien ! Re-interpellation du staff. A 18h, alors que la chambre n'est toujours pas prête, nous prenons possession des lieux car nous avons tous envie d'une bonne douche après cette journée dans la chaleur et la poussière de la ville. Une femme de chambre arrive pour nettoyer alors que nous sommes tous là. Tant pis on reste. Je lui explique que lorsque l'on est parti depuis 7h du matin, on apprécie une bonne douche lorsque l'on rentre et que de plus nous devons rassembler toutes mes affaires car nous partons demain.. Avouez que pour un hotel de cette catégorie, et vu le prix des chambres, ce n'est pas sérieux.

Bon, profitons de la fenêtre une dernière fois... Que de jaune sur la chaussée !

Pour notre dernière soirée à New-York nous avons choisi de diner au buffet du lounge de l'hotel. Cet endroit possède la particularité d'effectuer une rotation complète en 1 heure pour nous permettre de voir la ville "d'en haut". En s'y présentant à 19h nous bénéficions du coucher du soleil...

Les tables collées aux vitres sont des tables de 2 personnes... "So romantic !"

Nous sommes un peu plus haut.


Le buffet des plats n'est pas grandiose mais le buffet des desserts avec la fontaine de chocolat pour y tremper les fraises est vraiment sympa... et puis la vue sur la ville est vraiment belle !

 


Nous terminons la journée par un dernier tour sur Times square. Visite du magasin M&Ms

 

En revenant sur Times square nous croisons les "iron workers" sur une plate forme mobile.

 

 

Le joueur de jazz

En rentrant dans la chambre nous trouvons une enveloppe avec un mot d'excuse et un coupon pour 4 petit-déjeuners buffet pour le lendemain matin. Comme nous partons vers 10h, nous aurons tout le loisir de profiter de ce buffet géant...

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