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Jour
21
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Samedi 23 mai 2015
Les hippos de l'Okavango
Au Nord-ouest de la Namibie, s'allonge la longue bande de
Caprivi traversée par le fleuve Okavango. Le nom de ce
fleuve est une légende à lui tout seul. Il ne se
jette pas dans la mer : Son delta se perd dans les sables du Kalahari.
On l'appelle " le fleuve qui ne trouve jamais la mer ".
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C'est une longue route vers le nord qui nous attend aujourd'hui, une
longue route droite vers la bande de Caprivi. Elle n'est finalement
pas si monotone qu'on le craignait ça car le paysage change du
tout au tout avec ce que nous avons vu jusqu'ici.
Il y a plus de palmiers et d'arbres en général et même
de très beaux arbres qui procurent une ombre généreuse
aux aires de pique-nique.
Les villages changent d'aspect. Fini les cabanes en tôle voici
maintenant des petits village avec des huttes aux toits de chaume.
On voit de plus en plus de bovidés. Les troupeaux sont importants
et les vaches ne sont pas maigres.
Patrick avale les kilomètres et nous finissons par arriver au
Divava lodge, notre étape, à 13h00. L'entrée est
très discrète et nous passons sans transition d'un paysage
aride à une petite jungle bien entretenue.
On nous annonce à l'accueil qu'ici on change d'heure. Il est
en fait 14h00 mais il est encore possible de prendre un lunch.
Nous en profitons pour réserver un tour en bateau. Je n'avais
pas préalablement réservé car j'ignorais si nous
serions arrivés à temps.
Le service est très aimable et nous profitons de la jolie terrasse
du lodge. Elle donne directement sur l'Okavango qui part ensuite vers
le Botswana où il se perd dans les sables du Kalahari.
L'Okavango, Okawango, Cubango ou Kubango est le troisième
cours d'eau d'Afrique australe par sa longueur (entre 1 600 et
1 800 km). Il prend sa source près de la ville de Huambo
en Angola central, avant de traverser la Namibie pour atteindre le Botswana.
Les eaux de l'Okavango ont la particularité de ne jamais rejoindre
l'océan, le cours du fleuve s'achève par le vaste delta
de l'Okavango dans le désert du Kalahari.
À la suite dun accident géologique, il se perd dans
le sec désert du Kalahari au lieu d'aboutir dans l'Océan
Indien (endoréisme). De ce fait, on l'appelle le fleuve qui ne
trouve jamais la mer (Source Wikipedia)
Mais revenons au Divava lodge : Il est tout simplement somptueux.
Visitons maintenant notre chambre. C'est la plus belle
que nous ayons eu durant notre séjour.
Elegance et rafinement jusque dans els moindres détails...
Elle est immense, possède une magnifique salle de bain avec
toilettes séparées, douche séparée et une
deuxième douche extérieure...
Et que dire de la terrasse qui donne sur le fleuve
.
Il est l'heure de notre rendez-vous pour le tour en
bateau. Nous sommes prévenus...
Le guide prend un petit bateau à moteur. Nous ne sommes que
2 couples à embarquer, des allemands et nous. Le guide prend
la direction en aval du fleuve
Les hippopotames sont au rendez-vous. Ils ne sont pas très nombreux
ni très nerveux. Il passe plus de temps sous l'eau qu'au dessus.
Les crocodiles aussi
Les berges du fleuve accueillent des tas d'oiseaux.
Ici un cormoran
Un héron
Un autre lodge
Nous repartons vers l'amont en direction des Popa falls. Nous repassons
devant le Divava lodge caressé par la lumière dorée
de la fin du jour...
La terrasse du bar et restaurant
Le spa
le grand bateau quand il y a beaucoup de touristes.
Pour l'instant le lodge est loin d'être complet.
En fait de chutes, il s'agit surtout de rapides.
Un gros bateau qui ressemble à un hangar arrive avec des asiatiques
à son bord
Nous débarquons sur une île au milieu du
fleuve et des rapides afin d'assister au coucher du soleil.
De retour au lodge il est temps de passer à table, toujours sur
la terrasse, pour un délicieux repas 4 services s'il vous plaît !
La cuisine est à la hauteur du lieu : raffinée et
succulente.
C'est c'est sur cette note agréable que nous rejoignons notre
jolie chambre où cette citation sied à merveille à
l'endroit :
" Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté... "
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