Jour 21

Jeudi 24 juillet 2014
Voyage au centre de la terre
Dans le livre de Jules Verne, Otto Lidenbrock entame son expédition au centre de la terre en pénétrant par une des cheminées du Snaefellsjokull. A nous aujourd’hui de jouer les explorateurs : Nous allons pénétrer par une étroite cheminée, au cœur d’un volcan,.. éteint, fort heureusement.


Le dernier jour de notre voyage en Islande sera définitivement maussade. Nous quittons Ensku Husin Guesthouse sous la brume mais ce n’est rien à côté de ce qui nous attend sur la péninsule de Keflavik.


Nous avons rendez-vous sur le parking de " Inside the volcano ", un tour " hors normes " qui nous conduira dans le ventre d’un volcan.
Nous arrivons sur le parking avec un brouillard à couper au couteau. Il n’y a personne et nous peinons même à distinguer le grand chalet situé à côté. C’est sinistre. Un vent fort et la pluie sont aussi de la partie. Cela nous rappelle le Kerlingarfjoll sauf que là, cela n’empêche pas l’excursion qui s’effectue " en intérieur ".
Un minibus arrive avec quelques touristes venus de Reykjavik.
On nous fait signe d’entrer dans le grand chalet et on nous distribue de longs cités jaunes fluo.
Et puis nous partons pour la randonnée à travers le champ de lave. Je peine à avancer à cause du long ciré sur lequel la pluie ruisselle et qui fait obstacle quand je veux avancer les jambes.

 

 


Nous arrivons au " camp de base ", une sorte de container aménagé où il fait bon se ressourcer au sec.
Là on nous explique comment va se passer la descente. On nous attribue un harnais qui sera fixé à la nacelle et un casque censé nous protéger d’éventuelles chutes de roches...


Nous voici donc partis pour la dernière partie de la randonnée, la plus courte mais qui grimpe.


La nacelle a été installée à l’occasion d’un reportage du national Géographic. C’est le seul moyen d’accès au cœur du volcan. Depuis, les installations sont exploitées pour le tourisme sans que toutefois l’espace soit réellement aménagé, mis à part les projecteurs qui permettent de distinguer les parois et quelques cordes qui délimitent un espace interdit car trop à risque pour les chutes de pierres. On est très loin des grottes de Han ou du gouffre de Padirac, et plus proche de la spéléo.
C’est lorsque la nacelle se met à descendre que l’on se rend compte de l’étroitesse de la cheminée.

 


Ici c’est le chaos, vraisemblablement comme l’ont découvert les premiers explorateurs du site. Il faut crapahuter dans les rochers que l’on distingue moyennement.

 


Mais les couleurs sont belles. La lave et le souffre ont laissé leurs empreintes.

 


Le plafond est immense et on se sent si petit dans cet espace que tout le monde contemple les lieux en silence. On se croirait dans une cathédrale !

 


Quand on aperçoit, de loin, le ciel à travers l’étroite cheminée, on se prend à imaginer la puissance d’une éruption.


Le temps passe assez vite à l’intérieur. On reste environ 45 minutes et puis il faut repartir, remonter.

Toujours sous la pluie

Sur les parois de la cheminée


Ensuite, dans la guérite, on troque casques et harnais contre un bon bouillon à la viande (très gouteux).
Quand nous repartons la pluie a cessé. Malgré son prix élevé, l’activité a beaucoup de succès depuis qu’un reportage lui ait été dédié à la télévision.


Quand nous quittons le site il est déjà près de 14h00. Le brouillard s’est levé et nous nous apercevons que le parking est entouré de plusieurs chalets et de remontées mécaniques. Il s’agit en fait d’une station de ski !

Nous partons directement pour le très célèbre " Blue lagoon ", les bains d’eaux chaudes les plus prisés d’Islande.


C’est vrai que par rapport à Myvatn, ici, c’est une véritable usine. On se bouscule dans les vestiaires et sous les douches, mais une fois dans l’eau, on se sent bien...

Après avoir barboté pendant 2heures, nous passons directement des vestiaires au restaurant LAVA.
Le dîner est bon mais après 3 semaines nous avons de quoi comparer. Je m’attendais à plus de surprises dans les plats d’une cuisine cataloguée comme celle d’un grand chef.

Avant de rejoindre l’hotel, nous entreprenons de laver notre véhicule pour le rendre dans un état acceptable. Des touristes croisés sur les routes nous ont dit que certaines compagnies facturaient le côut du lavage quand on rapportait un véhicule sale.

L’hotel SMARI est idéalement situé, juste en face de l’aéroport et à côté des agences de location de véhicules. Nous ramenons notre véhicule chez GEYSIR où la même dame charmante qui nous avait confié le véhicule, enregistre son retour. Elle nous dit qu’il n’était pas utile de le laver...

En 5 minutes nous sommes dans notre chambre. Le temps de ranger tout le matériel dans les valises, il est déjà minuit.

Le lendemain matin, nous ne sommes pas les seuls à prendre le petit déjeuner à 5h00.

L'avion est à l'heure et nous quittons le sol Islandais sous la pluie, donc sans regrets. Le vol se déroule sans problème. A l' arrivée, tous les bagages sont là...

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