Encore beaucoup de photos pour cette belle journée ensoleillée
où nous quittons définitivement Vogafos guesthouse, non
sans avoir pris un délicieux petit-déjeuner auparavant
et dit au revoir aux vaches.
Nous roulons en direction dAkureyri, ce qui nous oblige a repasser devant la cascade de Godafoss. Pas de chance, à cet endroit il ny a toujours pas de rayon de soleil, alors quil réapparait un peu plus loin. Alors que nous nous engageons dans une jolie vallée, les montagnes enneigées nous offrent une perspective bien agréable.
Nous poursuivons vers le nord de la péninsule de Tröllaskagi, péninsule montagneuse avec plusieurs sommets à plus de mille mètres et donc le point culminant est le volcan Kerling (1 538 mètres)
Nous entrons dans un très long tunnel à une seule voie entre Olafjordur et Siglufjordur. Rassurez-vous il y a des places de stationnement pour croiser dautres véhicules. En réalité il y a 2 tunnels qui se succèdent.
A la sortie du tunnel, apparaissent le fjord et le village de Siglufjordur. Ici, nous sommes à environ 40 km du cercle polaire et pourtant c'est là que nous aurons le plus beau temps de tout le voyage. Le charmant petit port avec en toile de fond les montagnes
enneigées.
Sur le quai, deux établissements attirent les regards. Le rouge
est un snack, le jaune un restaurant proposant une cuisine plus fine.
Le quel des deux croyez-vous que nous choisissons ?
Et le gagnant est... le Hannes boy (Le jaune) bien sur !
Quand je demande au serveur quel est le poisson du jour, ile me répond
" du red fish ".
A cque lon est content de ne pas voyager en groupe comme
ces américains ! Les garçons prennent chacun une soupe de poisson et un dessert
Rendons-nous maintenant au musée du Hareng qui se trouve dans un grand bâtiment rouge au bord de leau...
Au début du XX° siècle, les pêcheurs et
les armateurs modernisent la pêche à la morue et au hareng
grâce aux bateaux à moteurs et aux nouveaux outils. Tout a commencé à la fin du XIX° siècle,
lorsque les Norvégiens vinrent pêcher le hareng dans les
fjords de lest et du nord et à exporter de gigantesques
quantités vers leur pays. Les habitants de Siglufjörður parlent souvent des deux
colonisations par les Norvégiens : la première quand
le viking Þormoður Ramni sy installa vers lan
900 et la deuxième quand, mille ans plus tard en 1903, fut construit
le plus connu des villages de hareng du monde. Les Islandais devinrent les pionniers pour développer une
nouvelle technique que les autres pays adoptèrent par la suite.
Malheureusement, en 1969, le hareng a totalement disparu dIslande car
sur-pêché et toute léconomie sest effondrée.
Les coupables étaient les Norvégiens, les Islandais et
les Russes. Après des années de prospérité jamais
connues de toute son histoire, la chute était grande. Le hareng est revenu 27 ans plus tard. Le stock islandais-norvégien
semble avoir retrouvé son équilibre après une protection
totale des jeunes harengs dans les frayères des fjords norvégiens. La dame de laccueil du musée nous annonce que le billet
dentrée donne droit à la visite de 5 musées,
dont les 3 principaux se trouvent ici, les 2 autres sont plus loin dans
le village et nous ny retournerons pas. Tout d'abord Roaldsbrakki, occupant une ancienne unité de salage
datant de 1907, montre au rez-de-chaussée une exposition sur
les techniques de salage et la conservation, tandis qu'à l'étage
sont reconstitués les logements des ouvrières de différentes
époques
A létage, se trouvent les logements du
personnel
Le musée organise régulièrement des démonstrations de préparation des harengs qui était à l'origine le travail des femmes. Dans le second bâtiment, Grána,on trouve tout ce qui a
trait à lindustrie du hareng et qui concerne les produits
dérivés. Cet ancien atelier présente un vaste panorama
des différentes machines utilisées dans les années
1930 à 1950.
Cest très impressif et joliment décoré.
On peut visiter le plus gros des bateaux.
On a limpression que ces pêcheurs sont sortis
de la photo Après ce joli musée, nous terminons le
tour de la péninsule par louest Nous prochaine étape est la ferme de Glaumbaer, une ferme en
tourbe du XVIIIème siècle qui a été habitée
jusqu'en 1947.
La ferme se compose d'un total de 13 bâtiments (maisons), qui ont chacun leur propre fonction. L'unité principale est le badstofa, une salle manger / chambre à coucher commune, où les gens faisaient également leurs ouvrages. La nourriture était stockée et préparée dans le garde-manger et la cuisine. La salle située à l'entrée, le couloir et l'entrée sud avant (Brandahús) permettaient d'accèder à toute la ferme.
Dautres, servant à entreposer des vistuailles
ou des boissons, sont plus rustiques Couloir Grande pièce commune (badstofa) servant de dortoir
pour les employés de la ferme. Cette pièce a été
construite vers 1876. Elle comprend 16 lits. Comme 2 personnes partageaient
souvent le même lit, elle pouvait accueillir une vingtaine de
personnes. Chaque personne travaillait et mangeait sur son propre lit.
Les femmes étaient réparties côté fenêtre,
les travaux de filage ou de couture exigeant une bonne lumière.
Église voisine Nous rejoignons ensuite notre hébergement du
soir, Hofsstabir guesthouse, un établissement assez select à
la décoration chic et actuelle.
Les bâtiments sont, comme dhabitude, peu attrayants et pourtant cest une des plus jolies chambre que nous ayons eu jusquà présent avec une petite terrasse donnant sur la campagne et la mer au loin.
Le restaurant est également très agréable.
Les prix ne sont pas donnés mais cest excellent.
Après ce délicieux repas nous décidons daller
faire une petite balade digestive. Nous longeant le domaine en faisant
un petit coucou aux chevaux car Hofsstadir est aussi une ferme qui élève
des chevaux.
Dernier coup dil par la fenêtre avant
daller dormir. Nous ne verrons jamais la nuit... |