Reims est surnommée « la cité des sacres » ou « la cité des rois ». En effet, c'est sur le futur emplacement de Notre-Dame de Reims que Clovis est baptisé par saint Remi et que furent sacrés un grand nombre de rois de France pendant plus de dix siècles à partir de Louis le Pieux en 816 jusqu'à Charles X en 1825. Outre la cathédrale, le patrimoine culturel et historique de Reims est important ; il comporte de nombreux monuments historiques et façades Art déco. Grâce aussi à ses nombreuses manifestations culturelles, elle est désignée Ville d'Art et d'Histoire et compte trois sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Caves POMMERY

Je souhaitais voir des caves installées dans les crayères de Reims. Pommery offre justement cette opportunité.

Pommery, c'est d'abord une grande maison de champagne avec tout le clinquant qui va avec. On pénètre dans les locaux par une grille monumentale et tout au bout du parc, trône les bâtiments bleutés. Car le bleu est la couleur de la marque.

Louis-Alexandre Pommery, négociant en laine, s'associe en 1856 à Narcisse Greno pour fonder la maison Pommery & Greno.

À la mort de Louis-Alexandre, en 1858, c'est sa veuve, Jeanne Alexandrine Pommery, qui reprend ce qui n'est encore qu'une modeste affaire. En 1866, Louis, le fils aîné du couple, est associé à la gestion de l'entreprise qui prend alors le nom de Veuve Pommery & Fils.

La veuve développa l'activité, fit creuser les 18 kilomètres de caves et de grands bâtiments dans le style néo-gothique élisabéthain dans le quartier de la butte Saint-Nicaise à Reims. Le réseau souterrain relie des crayères d'époque gallo-romaine.

L'entreprise est désormais la propriété du groupe Belge Vranken Monopole.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Basilique SAINT REMI

Cette église contient les reliques de l'évêque saint Remi, qui a baptisé Clovis, roi des Francs, le jour de Noël d'une année comprise entre 496 et 506, peut-être en 499 de l'Incarnation, après la bataille de Tolbiac. Cependant, la tradition retient l'an 496, célébré par la venue du pape Jean-Paul II en 1996 pour fêter les 1 500 ans du baptême de la France. L'évêque meurt en 533, à l'âge de 96 ans. Son renom de sainteté et de miracles répétés attire très vite de nombreux pèlerins.

En 533, Remi, évêque de Reims, souhaite être enterré dans la chapelle dédiée à saint Christophe qui était située à deux kilomètres de la cathédrale. Très vite cette chapelle Saint-Christophe devient un lieu de pèlerinage. Les gens affluant, on installe des religieux pour garder le corps du saint homme. On agrandit alors la chapelle primitive aux dimensions d'une église, où le corps est transféré un 1er octobre, jour qui devient alors la Saint-Remi.

Vers 760, l’abbé Jean Turpin (Turpin dans la chanson de Roland) fonde l'abbaye Saint-Remi et y installe une communauté religieuse bénédictine qui y restera jusqu’à la Révolution française.

Au milieu du IXe siècle, l'archevêque Hincmar agrandit l'édifice et consacre l'abbatiale carolingienne. Celle-ci disparaît, après l'an mil, pour être remplacée par une grande église romane entreprise par l'abbé Airard. Le plan, trop ambitieux, est remanié par l'abbé Thierry, son successeur. Il en reste les onze travées de la nef, avec tribunes et bas-côtés ainsi que le transept. À l'époque, une charpente en bois couvre l'ensemble.

La basilique a été consacrée par le pape Léon IX en 1049, lors du Concile de Reims.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ainsi s'achève notre semaine dans les régions viticoles. Bien sur, en si peu de temps, nous n'avons pas pu toute les visiter... mais il faut en garder pour une prochaine fois (Loire, Bordelais, Dordogne, Alsace, Jura, Beaujolais, Bourgogne centre et Nord...)

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