Aujourd'hui dimanche 9 mars 2014, c'est sous un beau soleil et avec une température exceptionnelle pour cette fin d'hiver que la ville célèbre les géants.

Dans le folklore du Nord de la France et de Belgique, le géant est une figure gigantesque qui représente un être fictif ou réel. Hérité de rites médiévaux, la tradition veut qu’il soit porté, et qu’il danse dans les rues les jours de carnavals, braderies, kermesses, ducasses et autres fêtes. Sa physionomie et sa taille sont variables, et son appellation varie selon les régions. En flamand, le géant est connu sous le nom de « Reuze » (du féminin en flamand, mais en français le mot est employé au masculin), et sous le nom de « Gayant » en picard chti.

Créé par un groupe de personnes qui partagent des valeurs communes, le géant est un symbole majeur de l’identité collective. Porté par une ou plusieurs personnes, il se déplace seul, en couple, ou en famille, lors de son jour de fête. En effet, chaque géant possède son jour de sortie : le porteur lui donne alors vie, le fait danser, embrasser une géante, saluer la foule… Ils apparaissent souvent lors de cortèges ou parades accompagnés de la fanfare locale. L'orchestre joue des marches de carnavals, de ducasses ou des airs et des chansons qui leur sont dédiés.

Chaque géant a son histoire, les géants naissent, sont baptisés, se marient et ont des enfants comme les hommes. Le géant, en tant que représentant des habitants du lieu où il vit, est enraciné dans la tradition et fait partie de la culture populaire.

Le géant a une origine lointaine. La création et la vie du géant sont les témoins de pratiques ancestrales, propres aux régions possédant des géants sur leur sol. Présente sur tous les continents, la tradition des géants est désormais un élément du patrimoine vivant.

Depuis novembre 2005, les géants et dragons processionnels de Belgique et de France et leurs fêtes sont inscrits au titre de chefs-d’œuvre du patrimoine culturel immatériel de l'humanité auprès de l’UNESCO

(source Wikipedia)


2 petits nouveaux sont à l'honneur dont Augustin que l'on voit ici passer devant l'école des Douanes.

Grand gaillard de 3,5 mètres, pour 45 kilos, venu au monde à l’issue d’un an de gestation, Augustin de Belempins (contraction de Belencontre et des Phalempins) est un enfant des deux quartiers. Un collectif composé d’une vingtaine de fidèles a porté ce projet, ainsi qu’un groupe d’enfants qui, durant les vacances scolaires, a imaginé Chocoflash, le petit cheval qui accompagne Augustin.

Avec l’aide d’un spécialiste des géants, tous ont conçu, des pieds à la tête, le géant, devenu un personnage, avec une histoire et une chanson. Fils de tenanciers, Augustin de Belempins travaille à l’usine Tiberghien, et donne un coup de main au café, après la « quille de 13 heures ». « Imaginez un vieux bistrot, avec des sols carrelés, de grandes tables, un grand comptoir en bois et en zinc… », décrit, au micro, Thierry Morel, le conteur. Puis il repart « sur son vieux biclou », « avec des cageots à oignons à planter », direction les jardins ouvriers, où il découvre un énorme potiron… et doit bientôt répondre à la question que tout le monde se pose : « Quel est ton secret ? » « Un géant, c’est toujours magique, cela fait déplacer les foules », sourit Denise Noppe.

Née dans le quartier il y a 78 ans, elle a été choisie, avec Jean-Pierre Tanghe, 80 ans, pour parrainer le géant. « Pour qu’il représente à la fois Belencontre et les Phalempins, on est remonté jusqu’à notre passé textile, explique-t-elle. C’est passionnant, et cela crée des liens. » « Sans les habitants, ce géant ne serait pas là aujourd’hui, souligne Didier Ruetsch, président du comité de gestion de centre socioculturel de Belencontre et des Phalempins. Ils y ont passé énormément de temps. Cette équipe va continuer à faire vivre ce géant à Tourcoing et dans la région. Il ne va pas rester tout penaud dans son coin, il va sortir ! »

La belle Hélène de Steenvoorde

Moules - frites !

 

 

Narcisse

 

Le Caou de Merville

Vauban de Ath (Belgique)

La structure des géants est en osier. Les porteurs se relayent...

Odin devant l'église Saint Christophe


Buchard de Comines

La foule sur le parvis de l'hotel de ville baigné de soleil

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