Jour 16

Lundi 18 mai 2015

Le festival des animaux
Pour notre première journée dans le parc, nous ne serons pas déçu. Le spectacle aux points d'eau est parfois surprenant pour qui sait faire preuve d'un peu de patience et surtout fascinant... On comprend mieux pourquoi l'on dit que l'on peut parfois passer des heures sur les routes... Bref, ici, la devise " il faut prendre son temps " n'a jamais été aussi tangible...

 

Ca y est.... on est dans le parc et on a tout le loisir d'aller voir les animaux aux points d'eau !

Bien sur, on ne s'arrêtera pas à chaque point d'eau, il y en a tellement sur la route qui nous attend vers notre étape du soir, Halali, mais commençons... par le premier.

Il n'y a pas d'animaux mais nous voyons au loin les zèbres qui s'approchent.

C'est un grand troupeau mené par … le chef sans doute. Quand il s'arrête, tout le monde s'arrête... et l'on peut dire qu'il avance prudemment !

Puis il boit le premier. C'est ensuite au tour de sa garde rapprochée.


 

Puis tout le monde arrive ensuite.


C'est le vrai bazar et il y a des rayures partout !

 

C'est beau un zèbre !

Comme nous avons tout de même un bon bout de route à faire, nous "traçons" sans nous arrêter. IL y a de grandes termitières tout au long de la piste.


Nous croisons de jolis petits springboks. Ils n'ont pas l'air très craintifs. Ils sont habitués aux voitures dirait-on...


Ici, le troupeau est en partie installé sur la chaussée.

 

A Etosha, je l'ai déjà dit, il est interdit de sortir du véhicule à cause des prédateurs. C'est pourquoi les aires de pique nique et toilettes sont entourées de hautes clôtures.

 

Il faut tout de même descendre ouvrir et fermer la barrière à l'entrée et à la sortie. Notons que lorsque nous nous sommes arrêtés ici, les toilettes étaient impeccables.

Nous choisissons un point d'eau un peu au hasard. Il y a "du monde "…mais il y a tellement de poussière dans l'air que cela forme une sorte de brouillard.

Il y a là un vieil éléphant solitaire de taille respectable.

Puis nous voyons "débouler" un phacochère qui ne se préoccupe pas du pachyderme. Les phacochères courent la queue en l'air ce qui leur donne un air comique.

Puis ce sont les gnous qui arrivent à leur tour en faisant beaucoup de poussière...

 

Monseigneur Oryx

Poussière sur la route

La forêt enchantée : L'endroit est indiqué ainsi sur les cartes.

 

Il y a de beaux arbres mais nous n'y croisons pas beaucoup d'animaux, mis à part cette girafe curieuse

Nous reprenons la longue route et c'est ici que nous croisons pas mal d'animaux.

Ici, une famille girafe

 

 

Une outarde Kori

L'Outarde kori (Ardeotis kori) est une grande espèce d'oiseau qui vit en Afrique. C'est l'oiseau capable de voler le plus lourd du monde.(source Wikipedia)

Festival de zèbres. Nous reprendrons souvent "Attention, zebra crossing" en référence au nom anglais du passage pour piétons.

 

 

Des sprinboks recherchant l'ombre d'un arbre.

Un chacal

Nous sommes maintenant au point d'eau de Okondeka, en bordure du pan d'Etosha. On se croirait sur une plage... mais sans la mer avec de l'eau dedans.

Le pan d'Etosha est un désert de sel situé dans le nord-ouest du bassin du Kalahari en Namibie. Il est protégé par le parc national d'Etosha. En saison humide, le pan d'Etosha est inondé. L'eau présente dans son bassin est alors saturée de sel. Le pan d'Etosha mesure 4 800 km2 (Source Wikipedia)

Ici il y a encore plus de monde que lors de notre arrêt précédent. Girafes, oryx, zèbres, springboks et autruches se partagent les points d'eau.

 

 

Nous arrivons à Okaukuejo aux alentours de 13h30. Il est encore temps de prendre un lunch/buffet. L'endroit nous paraît très agréable. Pourtant beaucoup de témoignages concordent pour dire que l'hébergement est moins bon qu'à Halali qui sera notre "camp de base" pour 3 nuits.

 

 

Halali est à seulement une heure de Okaukuejo. La route se fait rapidement d'autant plus que les animaux croisés ne nous donnent pas trop d'occasions de nous arrêter.

Nous nous installons tranquillement. La chambre est assez vaste et très correcte sans être luxueuse.


Nous partons faire un tour du côté du point d'eau situé à l'extrémité du camping. Il est amménagé en amphithéâtre pour l'observation des animaux.


Il ne s'y passe rien. Nous attendons le coucher du soir et décidons de revenir plus tard.

 

 

Pour le dîner nous sommes installés en terrasse. Bien que les tables soient plus nombreuses que dans les lodges dans lesquels nous sommes passés, nous n'avons pas l'impression qu'il y ait la foule. Il y a bien quelques tables réservées pour des groupes mais ce sont généralement de petits groupes de voyages organisés et ce n'est pas trop gênant.

Le dîner est servi sous forme de buffet. J'avais lu pas mal de commentaires désagréables à propos des repas mais je dois dire que c'est mieux que ce à quoi je m'attendais. Ne nous plaignons donc pas, la nourriture reste tout à fait correcte pour le prix. D'ailleurs nous mangerons ici les 2 autres soirs et nous constaterons que les plats diffèrent (entrées, viandes, légumes et desserts).

Nous retournons au point d'eau. Une pancarte indique de ne pas faire de bruit. D'ailleurs tout le monde fait silence. Il se passe quelques chose. En effet, le rhinocéros est là !

 


Derrière lui, il me semble distinguer des lions. Non non je ne me trompe pas. Dès que le rhino s'en va, les lions prennent place.


C'est absolument incroyable. C'est le cinéma 3D et même si les animaux ne bougent pas beaucoup, nous sommes directement captivés par cette scène et par l'ambiance qui règne ici. D'ailleurs, après le départ des lions, d'autres rhinocéros arrivent pour se désaltérer.
Ce soir nous aurons en tout vu 4 lions et 4 rhinocéros au point d'eau. Nous ne regrettons absolument pas d'avoir choisi Halali pour passer nos trois prochaines nuits.

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