Jour 13

Mercredi 1er juin 2016

L'Estrie, la petite Suisse Québécoise...
Située à l'écart des chemins empruntés par les touristes pressés, l'Estrie paraît être une région calme et prospère qui possède de jolis villages pittoresques, de belles forêts et des lacs aux rives résidentielles...

Marielle nous offre aujourd’hui une balade dans sa région. Le ciel est bleu, la température est idéale.
Nous voilà parti sur les routes des cantons de l’est dite encore " Estrie ". J’avais émis le souhait de découvrir le lac Memphrémagog.

Cela tombe bien, la région est belle et sur la route il y a l’abbaye De St-Benoît-Du-Lac.


Pour nous qui sommes habitués aux vieilles pierres des abbayes du Xième siècle, cette abbaye nous apparaît tout à fait singulière

 

L’ abbaye de Saint-Benoît-du-Lac, fondée en 1912, compte une quarantaine de moines qui vivent selon la règle monastique rédigée par saint Benoît, d’où leur nom de «Bénédictins». Retirés du monde, ils cherchent Dieu dans l’office liturgique, dans l’oraison nourrie par la méditation de l’Ecriture et dans le travail quotidien, en communauté et sous la direction paternelle d’un abbé.

 

Disparue de France depuis la Révolution, la vie bénédictine y refleurit en 1833 par les soins de Dom Prosper Guéranger. Homme doué d’une foi profonde et d’un sens aigu des besoins de l’Église, il entreprend, avec le secours de Dieu, la restauration de la vie monastique dans l’ancien prieuré Saint-Pierre de Solesmes. Ayant regroupé de nombreux disciples, il peut, dès 1853, redonner vie à l’antique abbaye de Ligugé qui, à son tour, restaure l’abbaye de Saint-Wandrille en Normandie dont est issue l’abbaye de Saint-Benoît-du-Lac.

En 1901, la loi sur les associations force les bénédictins de France à l’exil. Les moines de Saint-Wandrille, ayant trouvé un refuge précaire en Belgique, songent à s’établir au Canada. En 1912, le Père Dom Paul Vannier y est donc envoyé avec mission de préparer une place à la communauté. Avec l’approbation de l’évêque de Sherbrooke, il se porte acquéreur d’une ferme aux abords du lac Memphrémagog.


Quelques postulants se présentent, et cinq moines français sont envoyés en renfort peu de temps avant la guerre, durant laquelle la petite communauté de Saint-Benoît-du-Lac reste isolée de son abbaye fondatrice. Le 30 novembre 1914, le Père Vannier se noie dans le lac, alors qu’il se rend à Magog en embarcation à moteur. La situation devient critique pour la jeune fondation et, à la fin de la guerre, l’abbaye-mère décide de mettre fin à l’expérience. Mais, pour demander le maintien de la fondation, Saint-Benoît-du-Lac envoie deux religieux en Europe qui, finalement, rentrent au pays avec une réponse favorable. La communauté de Saint-Wandrille, ayant pu quitter la Belgique et regagner la France, ne viendra jamais s’établir au Canada.


C’ est sous le priorat de Dom Léonce Crenier, de 1931 à 1944, que l’oeuvre monastique croît à tous les points de vue et prend son essor définitif.


En 1935, la fondation de Saint-Benoît-du-Lac est élevée au rang de prieuré conventuel, c’est-à-dire de maison autonome. Puis, en 1938, on décide de construire un monastère. Dom Paul Bellot, moine de l’abbaye de Solesmes et architecte réputé, accepte l’invitation de tracer les plans du nouvel édifice. Les bâtiments sont bénits le 11 juillet 1941.

Après cette découverte nous reprenons la route vers le lac Memphrémagog.

 

 

A Magog, les eaux sont bien calmes. Il y a même une plage...

 

 

 

 

Le cadre est propice à un pique-nique familial

Nous préférons goûter aux "produits locaux" et prenons place sur la terrasse du pub

 

 

Après le repas, un tour à pied en ville s'impose, même sous la chaleur

 

 

Nous reprenons la route à travers les paysages champêtres et les lacs

 

Jolie moto lors d'un arrêt au bord d'un petit lac

 

 

Nous découvrons les installations de la station de ski de Bromont. Je n'imaginais pas La maison de Marielle si proche des pistes...

Il y a de très belles maisons aux alentours. Elles n'ont toutefois pas le cachet de nos chalets savoyards...

Traversée du golf

Arrêt das un micro-brasserie (il y en a aussi beaucoup au Canada) pour goûter les "produits locaux"

Puis nous faisons une bonne petite balade dans le sympathique village de Bromont

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfin, notre dernier arrêt sera pour ce petit lac tranquille, le lac d'Avignon à Cowansville

 

 

 

Merci Marielle pour cette belle journée à travers ce beau pays !

 

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